Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques exécutions.

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 7 mai 2025 - Par Stéphanie Binet

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.

Les tours de plaine laissent espérer pour l’instant une collecte satisfaisante.

Les acheteurs sont plutôt couverts, autant en produits pour l’alimentation animale qu’humaine. Les silos sont prêts pour recevoir la nouvelle récolte, mais les prix de la récolte 2025 peinent à se fixer, selon les intérêts des partis, dans ce marché physique à dominante nationale. Les organismes stockeurs défendent l’intérêt de leurs fournisseurs, les agriculteurs, mis à mal par une campagne 2024 très douloureuse, en termes de rendements et de prix non suffisamment rémunérateurs, malgré les hausses. Alors que les tours de plaine laissent espérer pour l’instant une collecte satisfaisante, les acheteurs sont attentistes. Quelques ventes sont réalisées notamment en céréales fourragères, enregistrant des baisses sensibles.

Des utilisations en alimentation animale en hausse

Selon les derniers chiffres de FranceAgriMer, l’utilisation des céréales bio par les fabricants d’aliments pour animaux restent à la hausse, soit +4 % par rapport à l’an dernier à la même époque, mais toujours inférieure aux quatre années précédentes. Le maïs avec +24 % d’utilisation au 1^er avril en profite le plus, bénéficiant de la pénurie de blé fourrager, et son prix reste ferme. En revanche, les tourteaux enregistrent le recul de leurs tarifs, surtout à l’importation.