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Jeudi 7 février 2013
Complexe oléagineux en baisse sur fond de weather market et de rapport USDA

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont cédé du terrain dans le sillage de la graine US, mais le mouvement baissier reste limité par un manque de marchandises sur le marché européen. L’activité de trituration est attendue à 9,68 Mt entre janvier et juin 2013 pour l’UE, d’après OilWorld, contre 10,55 Mt sur 2012/2013. Les semis de colza 2013/2014 devraient couvrir une superficie de 1,493 Mha (+4.000 ha) d’après FranceAgriMer. Côté Australie, la production de canola 2012/2013 a été revue à la hausse à 3,2 Mt par Abares, contre 2,636 Mt précédemment, mais certains analystes vont jusqu’à 3,9 Mt. Cela crée de la volatilité sur les marchés européens. Les prix du soja ont régressé suite au rapport USDA du 8 février jugé baissier, principalement en raison du chiffre pour la production brésilienne 2012/2013 de soja remonté à 83,5 Mt (+1 Mt). Néanmoins, les pluies tombées sur l’état du Mato Grosso inquiètent les opérateurs. Elles pourraient retarder la récolte et entraîner de plus faibles rendements. Au 14 février, 59 % de la récolte brésilienne 2012/2013 étaient déjà engagés. La production argentine de soja 2012/2013 est pour sa part estimée à 50 Mt par le Buenos Aires Grains Exchange, contre 53 Mt par l’USDA. Les cotations du tournesol n’ont pas varié. Les prix des tourteaux de soja, de colza et de tournesol se sont repliés. Il se fait quelques petites affaires, mais l’activité est irrégulière. La baisse ne semble pas rassurer les opérateurs outre mesure. Ils sont davantage tournés vers les échéances mars/avril que sur le rapproché.

PROTÉAGINEUX
Manque d’intérêt de la nutrition animale
Les cours des pois fourragers et des féveroles ont reculé à l’image des céréales. Tous les produits étant en repli, les pois n’arrivent pas à se démarquer pour s’attirer les faveur des fabricants d’aliments du bétail.

ISSUES DE MEUNERIE
Chute des prix
Sur le marché de Paris, les cours des sons fins, des pellets, de la farine basse et du remoulage demi-blanc ont enregistré de fortes baisses, principalement en raison des volumes importants de sons granulés. L’absence totale de débouchés plombe les prix, mais le marché reste étroit avec une tendance qui pourrait rapidement s’inverser. La province suit le mouvement parisien, avec très peu d’achats réalisés de surcroît au coup par coup.

DÉSHYDRATÉS
Quasi absence d’affaires
Les cours des pulpes de betteraves et de luzernes déshydratées n’enregistrent pas de variation. Ces marchés sont en effet très peu actifs.

COPRODUITS
Net recul des produits laitiers
Les cotations de la poudre de lait et du lactosérum poursuivent leur baisse, perdant encore cette semaine respectivement 25 et 55 €/t. Cependant, le volume d’affaires reste limité. Les opérateurs considèrent qu’on arrive à un palier tarifaire.
Les cours des drêches de maïs ont régressé sur un marché atone. Les acheteurs, ne sachant pas jusqu’où ira la baisse, restent observateurs. De plus, ils sont davantage intéressés par le soja. Les drêches de blé restent incotées. Les prix des PSC ont évolué en ordre dispersé. Les citrus ont renchéri, tandis que les corn gluten feed se sont effrités. Sur les deux produits, les transactions étaient quasiment inexistantes.
Les prix des pailles et fourrages sont restés stables sur la semaine. Les échanges sont toujours aussi limités.

PRODUITS DIVERS
Raffermissement des lentilles canadiennes
Les cours de la graineterie ont évolué sans tendance particulière, en fonction des marchandises demandées. Le contexte reste celui d’un approvisionnement classique. En légumes secs, les lentilles canadiennes sont plus fermes, car un bateau complet a chargé sur l’Inde. Globalement, le marché est peu actif. Le marché des farines de poissons en provenance de l’Amérique du Sud se stabilise.

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