La viande bovine bio a atteint son objectif de doubler la production en cinq ans

La production de gros bovins allaitants a doublé entre 2015 et 2020 : les volumes abattus sont passés de 9 995 téc en 2015 à 19 663 téc en 2020.
"Sur l'année 2020, les volumes en téc ont progressé de 12 %. Cette croissance a été portée en particulier par les génisses, dont l'effectif abattu a progressé de 17 %, mais aussi par le fait que les conversions se poursuivent" précise la commission bio d'Interbev.
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Une "proportion importante" des animaux issus des troupeaux allaitants a alimenté le marché du steak haché et du PAD (viandes prêtes à découper). "Les professionnels de la filière ont réussi à valoriser une partie des pièces dites nobles, notamment en boucherie artisanale, mais pas assez au vu du fort déséquilibre créé par la demande en steak haché."
La filière doit continuer à s'adapter pour résoudre ce fort déséquilibre-matière qui subsiste en gros bovins.
Toutes espèces confondues, la viande bio a atteint son objectif de doubler la production en cinq ans. Les volumes d'abattage sont en effet passés de 29 746 téc en 2015 à 59 115 téc en 2020, avec une augmentation de 10 % sur la dernière année.
"Une véritable réussite après une année marquée par la crise sanitaire, qui a bouleversé les habitudes des consommateurs et contraint les distributeurs à adapter leur offre" commente la commission bio d'Interbev.
"Ce résultat vient souligner les efforts de tous les professionnels, depuis l'élevage avec les groupements de producteurs qui ont permis une stabilité des prix à la production, jusqu'à la distribution qui a bien joué le jeu. La commission bio d'Interbev a conduit de nombreuses actions pour valoriser les viandes bio auprès des distributeurs et du grand public."