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Inosys Réseau d’élevage publie les résultats 2018

Les revenus des éleveurs caprins sont globalement en hausse en 2018, excepté pour les systèmes combinant atelier laitier et cultures de vente, pénalisés par la sécheresse. © DR
Les revenus des éleveurs caprins sont globalement en hausse en 2018, excepté pour les systèmes combinant atelier laitier et cultures de vente, pénalisés par la sécheresse.
© DR

Les résultats des 192 exploitations caprines suivies par les membres du réseau Inosys Réseau d’élevage pour la campagne 2018 ont été mis en ligne. Les exploitations spécialisées qui livrent leur lait affichent une augmentation du volume de production de l’ordre de 4 % avec une bonne maîtrise du coût alimentaire. Le revenu des éleveurs en système laitier de l’Ouest et du Sud-Ouest est en hausse de 9 %, soit 34 100 euros par unité de main-d’œuvre (UMO). Dans le Sud-Est, la progression est également forte avec 8 points de plus qu’en 2017 et s’établit ainsi à 21 400 euros par UMO. A contrario, les systèmes combinant atelier caprin laitier et cultures de vente enregistrent une chute sévère de revenu disponible avec 24 % de moins, soit 28 700 euros par exploitant. Cela s’explique par la sécheresse et une efficacité moindre de l’atelier caprin.

Les systèmes fromagers sont stables

Les systèmes fromagers affichent des entrées d’argent stables sur 2018. La hausse des charges d’élevage (suivant notamment le cours du pétrole et l’augmentation de l’achat d’aliment à cause de la sécheresse) est compensée par un volume de lait transformé plus important, avec une augmentation du litrage comprise entre 3 et 5 %. La hausse des prix de vente du fromage, autour de 2-4 %, aide également à stabiliser les entrées d’argent. L’EBE des fromagers fermiers du Centre, de Rhône-Alpes et du Sud-Ouest augmente de 3 %, caché par la hausse des annuités, également de 3 %. Le revenu disponible s’établit de fait autour de 23 800 euros par exploitant. Le revenu disponible des fromagers fermiers de l’arc méditerranéen est également stable quoiqu’un peu plus élevé en moyenne, avec 26 700 euros par UMO exploitant.

Document à retrouver sur idele.fr/services/outils/observatoire-inosys-reseaux-delevage.html

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