Maladies sur blé : le recours aux fongicides en baisse structurelle
Avec des printemps plutôt secs ces dernières années et un recours plus important à des variétés tolérantes aux maladies, les fongicides se montrent moins indispensables.

Moins de deux traitements en moyenne sur blé tendre en 2020. Ce nombre est tombé précisément à 1,9 application et il faut remonter à 2011 pour retrouver une telle situation. Cette utilisation modérée des fongicides est à relier à la faible nuisibilité des maladies. « Elles sont restées confinées au printemps 2020, remarquent Claude Maumené et Jean-Yves Maufras, Arvalis, dans un contexte Covid-19 de confinement pour les personnes. La septoriose est restée en bas des plantes sans monter sur les étages foliaires supérieurs, sauf dans le Sud-Ouest qui a connu des pluies en mars-avril. La rouille jaune a été très peu signalée. C’est une très petite année maladies en céréales avec une nuisibilité mesurée à 7,8 quintaux/hectare pour le blé. » Un record en dix-huit ans de suivi : la plus faible nuisibilité enregistrée jusqu’alors était de 8,3 q/ha en 2011.