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Fermeture de l'usine Tereos : le syndicalisme betteravier réagit

Après l'annonce par Tereos de sa volonté de fermer son usine d'Escaudœuvres (59), la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) pointe du doigt la pression réglementaire qui pénalise la filière.

Dans un communiqué, la CGB dénonce une « Europe agricole à deux vitesses ».
Dans un communiqué, la CGB dénonce une « Europe agricole à deux vitesses ».
© G. Omnès

L'usine de transformation de betteraves sucrières d'Escaudœuvres, dans le Nord, va cesser son activité dès la prochaine campagne, tout comme la distillerie de Morains, dans la Marne (51). La coopérative Tereos l'annoncé le 8 mars dans un communiqué.

La Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) prend acte de cette décision et pointe du doigt la responsabilité des pouvoirs publics dans les difficultés que rencontre la filière française, faisant référence notamment à la non-reconduction de la dérogation sur l'enrobage des semences avec des néonicotinoïdes. « Comment ne pas voir dans ces fermetures la conséquence directe de la pression réglementaire croissante sur les moyens de production de la culture betteravière », interroge le syndicat betteravier.

Les adhérents pourront continuer à livrer leurs betteraves

La CGB se félicite toutefois du « choix de la coopérative de permettre à tous ses adhérents de continuer à livrer des betteraves ». Tereos a en effet assuré que les betteraves des planteurs de l'usine d'Escaudœuvres seront transformées sur d'autres sites du groupe.

Dans ce contexte, le syndicat insiste sur la nécessite de mettre en place une compensation financière en cas de forte attaque de jaunisse. « En l’absence totale de solutions alternatives, cette compensation devrait permettre de limiter la baisse des surfaces, à la condition d’en finaliser rapidement les modalités et que le dispositif soit validé par Bruxelles », prévient la CGB.

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