Aller au contenu principal

DPB et PAC : « J’ai découvert la nécessité du transfert des DPB au moment de mon installation »

Jules Gautier est installé à Brou, en Eure-et-Loir, depuis 2023. Il a dû se pencher sur le transfert des DPB lors de la transmission de l’exploitation.

Jules Gautier et son père Christophe, agriculteurs en Eure-et-Loir dans un champ de carottes.
Jules Gautier et son père Christophe, agriculteurs en Eure-et-Loir.
© J. Gautier

« Au moment de mon installation, je ne savais pas qu’il était nécessaire de réaliser un transfert de DPB. Mon père a pris sa retraite au 30 août 2023, juste avant que la réforme des retraites ne l’oblige à effectuer deux ans de plus. Il a donc fallu que nous procédions au transfert des DPB pour que je puisse les activer sur les 205 hectares que j’ai repris en exploitation individuelle. J’ai bénéficié de conseils donnés par la direction départementale des territoires (DDT) pour savoir quel formulaire utiliser, à savoir le T1.

Parallèlement, il a fallu se rendre sur Telepac pour vérifier le portefeuille de DPB : il y avait deux DPB supplémentaires par rapport à la surface. Je vais les conserver, au cas où ma surface serait amenée à progresser. Mon père m’a cédé ses DPB au tarif unitaire d’un euro, afin qu’ils puissent figurer dans la comptabilité. Il a considéré que comme il ne les avait pas achetés lui-même, ce n’était pas justifié de les céder à une valeur supérieure. La démarche de transfert des DPB n’est pas difficile à mettre en place. Mais il ne faut pas oublier de le faire. Elle s’ajoute aux nombreuses démarches à effectuer dans le cadre d’une installation, même dans un cadre familial.

Nous avons travaillé sur le projet de transmission pendant plus d’un an et demi. Nous avons même étudié huit versions comptables différentes. Il faut donc bien anticiper le temps à consacrer à son projet d’installation. Et il faut parfois être patient, car l’anticipation n’est pas toujours récompensée. Par exemple, nous avons voulu effectuer en amont le transfert des DPB mais nous sommes freinés, car l’ASP n’avait pas encore publié toutes les valeurs des DPB 2023. »

Exploitation individuelle, 199 ha de grandes cultures (blé, orge, colza, pois protéagineux) et 6 ha de maraîchage biologique (piment, cornichons, ciboulette, estragon, maïs…).

Les plus lus

<em class="placeholder">Méthaniseur en injection de la coopérative EMC2 à Landres (54).</em>
Méthanisation agricole : des conditions tarifaires qui pourraient booster les projets

La politique de transition énergétique française ouvre de bonnes perspectives pour la production de biométhane. Mais échaudés…

<em class="placeholder">Georges Laigle, producteur de pommes de terre à Bihucourt (Pas-de-Calais),   
&quot;</em>
Mildiou de la pomme de terre : « Je profite de l’arsenal de produits à disposition pour alterner les solutions sur mes parcelles dans le Pas-de-Calais »

Producteur à Bihucourt (Pas-de-Calais), Georges Laigle utilise une dizaine de produits différents contre le mildiou sur…

<em class="placeholder">Agriculteur déchargeant un sac d&#039;engrais dans son épandeur à engrais.</em>
L’Europe valide la taxation des engrais russes jusqu'à 430 €/t en 2028

Ce 22 mai 2025, le Parlement européen a approuvé l’augmentation progressive, à partir du 1er juillet 2025, des taxes…

<em class="placeholder">Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne</em>
Chardon : « Je garde une attention constante tout au long de la rotation pour limiter cette adventice dans mes parcelles dans la Marne »
Producteur de grandes cultures à Gueux dans la Marne, Vincent Prévost reste vigilant tout au long de la rotation pour limiter au…
<em class="placeholder">Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, dans son champ de blé au printemps 2025.</em>
« La négociation de ma reprise de terres s’est faite en bonne intelligence avec le cédant »

Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, a saisi l’opportunité de reprendre 35 hectares de terres en plus de son…

<em class="placeholder">Parcelle de blé tendre dans le nord de la France.</em>
Sécheresse dans la moitié Nord : les cultures d'hiver ont besoin de pluies pour atteindre des rendements « dans la moyenne »

Peu de maladies, des cultures d’hiver globalement belles, les récoltes s’annoncent dans la moyenne. Peut-être le temps…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures