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Blé tendre français : le défi de l'export

La moitié de la production française de blé tendre part à l’export chaque année, ce qui impose de considérer ce poste comme un marché à part entière, et non comme un exutoire.
Maintenir son rang à l’export constitue un défi de plus en plus complexe pour le blé tricolore face à la concurrence des pays de la mer Noire, avantagés par des coûts de production bas. La perméabilité du marché intérieur aux prix mondiaux se traduit par des prix peu rémunérateurs pour les producteurs sur de longues périodes.
Toutefois, renoncer à l’export semble peu réaliste à moyen terme. Le marché domestique n’est pas en mesure d’absorber les volumes actuellement exportés, et les solutions alternatives pour réduire la sole de blé sont limitées.
La quête de valeur est aujourd’hui indispensable pour obtenir des prix satisfaisants, tandis que certaines voix s’élèvent pour la réhabilitation de politiques de soutien du prix pour les producteurs.

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