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Lot
Un programme de développement collectif bio sur trois ans

Le Conseil général du Lot, la Chambre d’agriculture, l’Association Lot AB Né et le Conseil régional de Midi-Pyrénées travaillent au développement du bio dans le département.

« Notre ambition est de mettre en place un vrai programme pluriannuel de développement de l’agriculture bio, concerté en amont comme en aval, explique Anne-Claire Dubreuil, chargée de mission au Conseil général du Lot. Nous débutons par la réalisation d’un diagnostic de ce qui existe aujourd’hui, en termes de production, comme de structures de transformation, de restauration collective, de distribution, etc. Mais il s’agit également de recenser les projets d’accompagnement de l’agriculture bio portés par les Pays, le Parc naturel régional ou les collectivités, et d’examiner les différentes initiatives, notamment en restauration collective, afin de les soutenir et de les reproduire lorsqu’elles sont intéressantes. »
A l’issue de l’étude stratégique, un programme d’actions sera proposé pour soutenir la professionnalisation, conforter les exploitations en activité, accompagner celles qui sont en démarche de conversion et pour susciter également de nouvelles installations.
En aval, des kits techniques pour faciliter l’appropriation des obligations du Grenelle de l’environnement (cahiers des charges type, modèles de protocoles locaux, argumentaire, annuaire de producteurs…) seront établis, et des formations organisées à destination des gestionnaires en restauration collective et des cuisiniers.
Près de 225 000 euros ont été planifiés pour financer ce programme sur trois ans, dont 105 000 euros du Conseil général du Lot, 70 000 euros du Conseil régional de Midi-Pyrénées, 20 000 euros de l’Etat et 20 000 euros d’autofinancement des partenaires.
Aujourd’hui, une centaine d’agriculteurs travaille en production biologique dans le Lot. Sept exploitations se sont converties en 2007, six en 2008 et quatorze en 2009. « Mais la filière est encore sous-organisée et la production très en dessous de la demande, conclut Anne-Claire Dubreuil. Nous espérons vraiment que ce travail collectif permettra de développer le bio local. »

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