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Produits d’import : rééquilibrages

Les déficits en fruits à noyau et en raisin précoce du Chili sont mieux estimés. Le marché des légumes devrait rester dans un contexte plus favorable.

Le quatrième bateau de litchi a été déchargé à Dieppe le mardi 20. Il ne porte que 3 700 palettes. L’arrivée groupée des deux bateaux précédents a fait tomber les prix à 1,35 E franco.

Aux Etats-Unis, on suit les quantités importées en fruits d’hémisphère Sud ou d’ailleurs quasiment en temps réel L’USDA suit aussi les volumes expédiés par région ainsi que la conjoncture. L’ensemble de l’information est synthétisé par un seul organisme.. Les chiffres confirment le déficit en fruits du Chili sensibles au gel, en particulier en cerise, en abricot et pêche. Les variétés précoces sont déficitaires d’environ 25 % en pêche et nectarine et de 60 % en abricot. Comme l’an passé, les récoltes sont en retard.

Les hausses de prix sont moins fortes que sous nos contrées. C’est en Europe que se vendent la plupart des pluots : cette variété interspécifique est issue d’un croisement entre la prune et l’abricot et disponible entre Noël et la fin janvier (environ 1 000 t).

Les volumes de fruits à noyau du Chili vont progresser à partir du 15-20 janvier. C’est à cette période que les livraisons par bateau débutent en Europe en variétés de mi saison. Ces dernières auraient une récolte normale, comme en tardives.

C’est à partir de la fin janvier que la pression de l’offre de petits agrumes va s’atténuer. En effet, les variétés tardives sont déficitaires et celles de pleine saison ne se conservent pas bien.

Petits gains en pomme

Le marché des pommes devrait confirmer sa meilleure tendance avec des écarts importants selon les variétés et de sérieux décrochages en Golden verte, Braeburn et Gala mal colorée. En France, le stock au 1er décembre atteint 73,6 % de la récolte, ce qui est un record, la moyenne sur cinq ans n’étant qu’à 65 % !

En Italie, le stock au premier décembre est supérieur de 2 % à celui de l’an passé. En Allemagne, il est stable. Ce marché allemand commence d’ailleurs à se redresser. La petite récolte dans les vergers extensifs dope un peu la demande. Cela contribue à raffermir un peu les prix de l’Elstar. L’Autriche gagne des parts de marché. D’autre part, si le conflit entre la Pologne et la Russie perdure, on risque d’avoir un report de volumes importants de pommes de Pologne.

Les prix du melon lisse montrent de grands écarts selon l’origine. Celui du Maroc stagne autour de 1,70 E, alors que les Antilles culminent à 3,5 E, parfois plus. Au Maroc, la campagne hivernale se terminera en fin de mois. Le début de la saison des légumes méditerranéens a été le plus mauvais connu. Après presque trois mois de crise, le marché s’est redressé en tomate. La grappe est la plus recherchée (1,2 E). Les cours de la cerise restent en dessous des prix de revient. La progression des surfaces de courgette freine la baisse des rendements liée au froid. En haricot, l’avance de la campagne fait flamber les prix.

Cette année, les transactions commerciales ne sont guère perturbées par le manque de camions, comme c’est généralement le cas avant Noël.

Dans le Nord de l’Europe, les prix sont fermes dans la gamme des choux, même pour ceux de Bruxelles.

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