Pastèque en Maine-et-Loire : « J’ai toujours environ six variétés »
Julien Godet est à la tête du Prieuré de la Dive, une exploitation située à Cizay-la-Madeleine, en Maine-et-Loire qui produit 3 000 tonnes de melons par an. Il a diversifié sa production en se lançant dans la pastèque. Il témoigne de ses critères de choix variétaux.
Julien Godet est à la tête du Prieuré de la Dive, une exploitation située à Cizay-la-Madeleine, en Maine-et-Loire qui produit 3 000 tonnes de melons par an. Il a diversifié sa production en se lançant dans la pastèque. Il témoigne de ses critères de choix variétaux.
« Je produis de la pastèque depuis cinq ou six ans, en diversification du melon. Je commercialise environ 2 000 tonnes de pastèques par an, dont les deux tiers que je produis moi-même sur 30 hectares, le reste provenant d’autres producteurs. Les pastèques sont vendues en grande distribution et à des grossistes sous la marque Le Prieuré de la Dive. J’ai toujours environ six variétés de pastèque, surtout des Sugar Baby et des Jubilee, auxquelles s’ajoutent des variétés à l’essai. Pour l’instant, je ne cultive que des variétés à chair rouge, mais je pourrais m’intéresser aux variétés à chair jaune à l’avenir.
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Travailler l'agronomie pour sécuriser les rendements
Les critères essentiels sont un calibre de 1,5 à 3 kilos, une variété gustative, qu’il y ait le moins de pépins possible et que les plantes soient vigoureuses. Je cultive quelques variétés sans pépins, que j’associe avec des variétés pollinisatrices consommables. Et après avoir alterné les variétés sur le rang, j’alterne aujourd’hui les rangs de variétés, ce qui simplifie la récolte et surtout la plantation.
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Pour les variétés à micro-pépins, je recherche les pépins les plus petits possible. Les nouvelles variétés se rapprochent vraiment pour cela des variétés sans pépins. Le rendement est bien sûr important. Pour l’instant, il varie surtout entre les parcelles, selon le type de sol et la pression sanitaire. Je peux notamment avoir des problèmes racinaires quand les nuits sont froides et des parcelles qui décrochent de 15-20 % par rapport à la moyenne. Ma préoccupation est donc d’abord de travailler l’agronomie pour sécuriser les rendements. Je recherche aussi une récolte assez groupée, car les pastèques peuvent vite évoluer quand elles ont atteint leur maturité. »