Melon et pastèque : faites vos choix
Si le melon reste la cucurbitacée d’été favorite des Français, la pastèque monte en puissance. Quelles variétés choisir, quelles différences de savoir-faire et de stratégie, quelles sensibilités aux maladies et au stress hydrique ? Notre dossier fait le point.
Si le melon reste la cucurbitacée d’été favorite des Français, la pastèque monte en puissance. Quelles variétés choisir, quelles différences de savoir-faire et de stratégie, quelles sensibilités aux maladies et au stress hydrique ? Notre dossier fait le point.
Le melon et la pastèque ont confirmé durant l’été 2025 leur statut de fruits estivaux incontournables. Selon l’étude Worldpanel by Numerator, le melon, avec 96 000 tonnes achetées sur les huit semaines d’été par les Français, figure en tête des fruits estivaux devant banane, nectarine et brugnon ainsi qu’abricot. Quant à la pastèque, elle a bénéficié dans le même temps d’une hausse de consommation de 37,9 % par rapport à 2024, toujours selon Worldpanel.
L’écart de popularité entre pastèque et melon reste tout de même élevé : 35 % des Français en consomment au moins une fois dans l’année contre 80 % pour le melon (données 2021). Mais les importations sont volumineuses. La France a en effet importé un peu plus de 200 000 tonnes de pastèque en 2024 et en a produit, en France entière, 22 000 tonnes. Soit un taux d’autoconsommation de seulement 11 % en 2024. Volonté de diversification, changement climatique et demande d’origine France favorisent l’essor de la production hexagonale. Les variétés sans pépins et micropépins ont permis un développement du marché. Prudence cependant. En 2025, le décalage entre le calendrier de production et la demande, stoppée par plusieurs périodes de froid, a provoqué une crise conjoncturelle en pastèque comme en melon. La pastèque y est d’autant plus sensible que sa consommation est concentrée sur le plein été et qu’elle est, encore plus que le melon, climatodépendante.