Les Spécialités
Proposer des framboises de différentes couleurs
Connue et consommée depuis la nuit des temps, la framboise est probablement issue de Turquie. A la base, ce sont des ronces sauvages qui se sont développées et diversifiées en offrant des baies de couleurs variées (rouge, jaune, blanche, noire, pourpre) mais avec des tailles de baies plus ou moins grosses créant ainsi une des familles parmi les plus importantes du règne végétal avec plus de 200 espèces de framboisiers, sans compter les cultivars créés par l’homme. Les rouges et jaunes sont cultivées depuis le Moyen Age. Les baies vendues en magasin sont toutes issues de variétés sélectionnées pour offrir des baies de grande taille. En France, elles sont cultivées tout au long de l’année. La production s’arrête dès l’apparition des premières gelées. Dès leur cueillette, elles sont refroidies afin d’améliorer la tenue durant le circuit de distribution. Elles se présentent généralement sous forme de barquettes de 125 g ou 250 g, les plateaux panachés sont très attrayants. On apprécie leur palette de saveurs, du sucré à l’acidulé.
Informer les consommateurs sur les qualités du pied-de-mouton
Le pied-de-mouton et un champignon sauvage encore trop méconnu du grand public. Pourtant il possède d’indéniables qualités gustatives et offre toute une palette de préparations culinaires (accompagnement de viandes, gibiers, volailles, etc., car il ne se délite pas dans les jus à la cuisson, ou tout simplement à la poêle avec un peu de beurre). Son prix abordable le rend encore accessible. Il se récolte de juillet à décembre, son terrain privilégié est assez vaste puisqu’il est constitué des sous-bois de hêtres et de conifères. Il se présente sous la forme d’un chapeau irrégulier de couleur blanc nacre à beige rosé planté sur un pied assez court, ce qui le rend difficile à repérer sous les amas de feuilles. Il est facile de l’identifier car, contrairement aux autres champignons qui présentent sous leur chapeau des lamelles ou des tubes, le pied-de-mouton possède une multitude de petits “aiguillons” qui témoignent de la fraîcheur du produit. En rayon, assurer un suivi régulier et terminer avec un stock zéro.
Proposer Noa en complément des concombres “hollandais”
Deux types de concombres se distinguent sur les étals : le concombre épineux ou Noa et le concombre de type “hollandais”, le long qui représente plus de 80 % de la production. La culture du concombre est essentiellement concentrée dans trois principales régions : Pays de Loire, Paca et Centre. Comme les courges et le melon, le concombre fait partie de la famille des cucurbitacées. Le type Noa est court, trapu, demi-épineux et recouvert de petites boursouflures rugueuses. Il ressemble au cornichon qui n’est autre qu’un concombre nain et avorté. Sa chair granuleuse, légèrement amère, a une saveur très marquée appréciée dans le Midi de la France où il pousse en plein champ. Marginal au niveau de sa distribution, il étoffe la gamme en complément du type long dont il se démarque grâce à un goût et une amertume recherchée par de nombreux consommateurs. De plus, sa forme trapue et ramassée le rend moins fragile avec une meilleure tenue au rayon.
Ne pas hésiter à faire déguster l’ananas “Pain de sucre”
L’ananas “Pain de sucre” tire son nom de sa forme originale très allongée et légèrement conique. Originaire d’Afrique, il peut s’appeler ananas “Bouteille” lorsqu’il est cultivé dans les Antilles françaises. Il peut avoir la particularité de rester vert même à maturité à l’instar des variétés Sweet. Cette caractéristique peut être un frein à la vente, ne pas hésiter à faire des dégustations. Orienter le choix du consommateur sur un ananas dont la base commence à jaunir et dégageant une subtile odeur sucrée. Il doit se consommer rapidement après achat. Comme tous les fruits exotiques, il n’apprécie pas le froid ou toute température en dessous de 8 °C. Laisser à la température ambiante. Sa chair de couleur blanche est très appréciée grâce à un taux de sucre élevé. Autre particularité, contrairement aux autres ananas on peut en consommer le cœur qui est moins fibreux que celui de l’ananas traditionnel. Gorgé de sucre, légèrement aromatisé, il se consomme nature ou en composition dans des recettes asiatiques ou antillaises.