Aller au contenu principal

Le Grand Ouest mise sur les protéines végétales

Dopé par le Plan Protéines, le Grand Ouest s’organise pour répondre aux attentes en protéines végétales pour l’alimentation humaine. Deux projets complémentaires viennent d’être mis en place.

Le marché des protéines végétales en alimentation humaine augmente de 10 % par an, sous des formes brutes, semi-transformées ou d’ingrédients.
© Philippe Montigny

Le Grand Ouest compte 40 500 ha de légumineuses à graines, avec une forte orientation en alimentation animale. Mais la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire veulent aussi se positionner sur le marché de l’alimentation humaine.

Créée en mai 2020 par les trois chambres d’agriculture, l’association Leggo (Légumineuses à Graines du Grand Ouest) vise à fédérer les acteurs autour des protéines végétales pour l’alimentation humaine. « Le marché est en forte croissance, note Bernadette Loisel, de la Chambre d’agriculture de Bretagne. La croissance profite surtout à l’import. Une enquête a montré qu’il y a de fortes attentes pour l’origine France. L’objectif est de mieux connaître les besoins des transformateurs et distributeurs pour développer une filière légumineuses à graines dans le Grand Ouest ».

Labellisé par Vegepolys et Valorial, Leggo regroupe 27 adhérents de 5 collèges : producteurs, organismes de collecte (Cerafel, Eureden, Noriap, Jardins de Normandie, Cavac…), transformateurs (Valorex, Alfalfa, Inveja…), distributeurs (Le Saint, 5 enseignes GMS) et restaurateurs (Sodexo). L’objectif est de regrouper 50 acteurs d’ici 2 ans, de créer une identité régionale et de mettre en culture 10 000 ha de lentilles, féveroles, pois, haricots, lupins… en conventionnel et en bio.

Un projet similaire Valorex/Inrae

Un autre projet est Leg’alim, initié par Valorex Food, activité alimentation humaine de Valorex, en lien avec l’Inrae. « Valorex est spécialisée dans la mise en place de filières végétales et le traitement des protéagineux, jusqu’ici pour l’alimentation animale, explique Guillaume Chesneau, directeur R&D de Valorex. Nous voulons valoriser nos savoir-faire en alimentation humaine par le développement d’ingrédients pour l’agroalimentaire et la RHD ».

Le projet vise à mieux connaître les procédés et les bénéfices nutritionnels et fonctionnels des protéagineux, pour proposer des ingrédients répondant aux attentes des industriels et de la société. Un partenariat est établi avec Eureden pour la production des graines. Mené sur 3 ans, Leg’Alim prévoit 1 M€ de budget et a reçu le soutien de la région Bretagne pour 493 000 €.

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
<em class="placeholder">Différents types d&#039;abris sont représentés sur Campus fruits rouges. </em>
Expérimentation dans l’Aisne : qu’est-ce que le Campus fruits rouges ?

Afin de développer la culture de petits fruits rouges en France et de pallier le manque de données sur cette production, l’…

<em class="placeholder">Tests sur pommier au CTIFL</em>
Tavelure de la pomme : le biocontrôle n'est pas encore assez efficace 
Des alternatives à la référence cuivre-soufre sont testées en station pour lutter contre la tavelure du pommier. Pour l'instant,…
<em class="placeholder">Jean-Pierre Besson, président du GIE Ail Drômois, observe la récolte d&#039;ail 2025.</em>
Ail de la Drôme : des rendements pénalisés par les fortes chaleurs

Au GIE L’Ail drômois, on constatait mi-août un manque de calibre sur les bulbes récoltés cette année. Mais pour l’instant la…

<em class="placeholder">Hoplocampe sur fleur de pommier</em>
Quelles alternatives contre l’hoplocampe du pommier ?

Ravageur secondaire émergent, l’hoplocampe du pommier peut causer de gros dégâts, notamment en bio. Des alternatives sont à l’…

<em class="placeholder">Des melons charentais jaunes, entiers, posés dans un champ. </em>
Melon : « Il faut relever les prix d’achat pour couvrir les frais de production »

Joël Boyer, dirigeant de l’entreprise Boyer (marque Philibon notamment) appelle au soutien de l’aval, alors que la filière du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes