Pommes de terre - station d’achicourt
Explosion des activités
D’une superficie au sol de 15 000 m2, dont 6 500 m2 couverts, la nouvelle station d’Achicourt est implantée sur un terrain de 27 ha permettant les expérimentations sur une surface de 6 ha avec des rotations culturales de quatre à cinq ans.
Les bâtiments sont individualisés en quatre pôles bien spécifiques : le premier concerne la production in vitro des plants de prébase, élite et super élite permettant de maintenir une qualité exceptionnelle (testage virus sur des précultures attenant à trois serres d’une surface totale de 1 200 m2). « C’est indispensable pour accompagner le développement variétal », précise Yves Bègue. Le second bâtiment concerne les analyses de quarantaine (bactéries, nématodes et autres parasites). « Depuis 1995, année où les Néerlandais se sont déclarés atteints, nous voulons éviter les risques majeurs de contamination, et nous continuons à tester chaque lot de plants », ajoute-t-il. Un troisième bâtiment d’une capacité huit fois plus grande qu’à Beaurains (800 m2) est dédié à l’expérimentation. Ses installations permettront de valider notamment les transferts de technologies entre le laboratoire et les champs. Enfin, le laboratoire de confinement S3L3, qui a été imaginé avec l’appui du CEA de Caradache (l’un des dix centres de recherche du Commissariat à l’énergie atomique), permettra la recherche et l’expérimentation sur les pathogènes de quarantaine autorisant la conduite des travaux d’épidémiologie sur nématodes à kystes et à galle ainsi que sur les bactéries Clavibacter. L’investissement total se monte à 11 millions d’euros.