Aller au contenu principal

Consommation hors domicile
Covid-19 : les convives adoptent de nouveaux comportements

Impactée par le Covid-19, la restauration hors domicile a subi de nombreuses limitations d’activité. Geco Food Service a voulu connaître ce que le convive attend désormais.

A l’avenir, le consommateur veut privilégier les restaurants indépendants et moins ceux de chaînes.  © Claire Tillier - FLD
A l’avenir, le consommateur veut privilégier les restaurants indépendants et moins ceux de chaînes.
© Claire Tillier - FLD

Peur, budget et nouvelles habitudes : ce sont les trois points qui ressortent d’une étude quantitative bien peu encourageante, présentée récemment par Geco Food Service. L’association des IAA fabriquant et commercialisant des produits pour la consommation hors domicile, désirait disposer d’une photographie réelle de l’impact du Covid-19 (et des mesures sanitaires prises) sur le consommateur. L’étude a été réalisée en trois vagues entre le 20 mai et le 20 septembre auprès de 1 200 convives.

L’hygiène devant le prix

Premier constat : quatre Français sur dix fréquentent moins souvent les restaurants qu’avant la crise, avec un budget moyen hebdomadaire par foyer en net retrait par rapport à avant : -12 % (50,80 € contre 57,50 € sur tous les circuits). « Un des faits marquant de l’étude est la peur exprimée à l’égard de la restauration : elle structure les comportements », note Frédérique Lehoux, directrice générale de Geco Food Service. L’hygiène est désormais un critère d’attention fortement privilégié (+60 %), devant les prix (+26 %), l’origine des produits (+27 %) et même le bio (+12 %). Quant aux nouvelles habitudes prises parfois massivement pendant le confinement (livraison à domicile, vente à emporter), il y a eu peu d’évolution du développement de ces pratiques, une fois le déconfinement venu.

Lire aussi : Restauration collective : La filière fruit et légumes sera au rendez-vous de 2022

Que désire le convive désormais ? L’étude laisse pointer un peu d’espoir. « Note positive, la notion de plaisir reste fortement liée au moment de consommation hors du domicile, avec une vraie recherche de qualité », remarque Frédérique Lehoux. Plats « fait maison », produits locaux et offre restreinte font partie des attentes. Trois clients sur cinq souhaitent privilégier les établissements indépendants pour les soutenir, pour le plaisir, et pour la qualité des produits et du contact humain.

Depuis la rentrée scolaire de septembre, 64 % des parents ont choisi en majorité le restaurant scolaire pour le déjeuner de leurs enfants, ce qui dénote une réelle confiance. En revanche, la restauration d’entreprise est en réelle souffrance : seulement 14 % des salariés qui la fréquentaient, y sont retournés depuis juin.

Les sommes dépensées en restaurants ont chuté de 12 % avec la crise sanitaire.

Les plus lus

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

Fraises hors sol cultivées en France
Fraise française : un bon début pour la commercialisation... à poursuivre

En retard par rapport à l’an dernier, la saison de la fraise française a bien commencé d’autant que la fraise espagnole est…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

PNR BARONNIES PROVENCALES
L’IGP Abricot des Baronnies sur la rampe de lancement

L’abricot des Baronnies, qui attendait ce printemps la toute dernière validation de son IGP, est d’ores-et-déjà en ordre de…

production de chou-fleur en Bretagne
Sica Saint-Pol de Léon : un chiffre d'affaires en hausse malgré les intempéries et la baisse des volumes

L’année 2023 a été très compliquée au niveau climatique, entraînant une baisse des volumes, mais avec un chiffre d’affaires de…

La production sous grands abris, anecdotique en termes de volumes, permet de former les nouveaux cueilleurs.
« Je n’ai jamais perdu d’argent avec l’asperge »

Dans le Maine-et-Loire, Guillaume Thomas produit de l’asperge sur 16 ha. Le producteur, adhérent à Fleuron d’Anjou, apprécie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes