Aller au contenu principal

Baromètre 2003 : la bonne image du bio

D’après le baromètre 2003 publié par l’Agence Bio, 83 % des Français ont une image positive du bio et 37 % en consomment de façon régulière. C’est à cette population de fidèles des produits bio que l’enquête s’est particulièrement intéressée afin d’en déterminer plus précisément les caractéristiques.

L’agence bio vient de publier le détail de son “Baromètre de perception et de consommation 2003” et les résultats sont pour le moins encourageants.

Il apparaît que 83 % des Français interrogés (échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française) ont une image positive des produits bio.

L’évocation de ces produits engendre des commentaires valorisants, ainsi, 85 % déclarent que les produits bio sont “plus naturels car cultivés sans produits chimiques” et 79 % affirment qu’ils sont “meilleurs pour la santé”. L’aspect environnemental n’est pas oublié : 84 % considèrent que le bio contribue à “préserver l’environnement” et 74 % pensent aussi qu’il “respecte le bien-être des animaux”.

L’Agence Bio s’est, bien sûr, intéressée plus précisément aux profils des consommateurs de produits bio : parmi les 37 % de Français qui consomment régulièrement ces produits, des sous-catégories peuvent être distinguées : 40 % des femmes consomment bio contre 33 % des hommes. Parmi ces consommateurs réguliers, 41 % ont entre 35 et 64 ans, ils sont majoritairement actifs et exercent une profession libérale ou sont cadres à 55 %. Pour achever le portrait de ces amateurs réguliers du bio, il faut préciser qu’ils habitent de préférence dans les grandes villes de plus de 100 000 habitants, plutôt en Ile-de-France (où l’on trouve 50 % de “bioconsommateurs”) et sur les Côtes méditerranéennes (44 %).

Des produits goûteux et plus sains qui respectent l’environnement

Bien entendu, tout le monde ne consomme pas les produits bio pour la même raison, il y a même de vraies tendances dans les motivations. Parmi nos 37 % de consommateurs fidèles, plus de 90 % mettent en avant les qualités organoleptiques et plus saines des produits. En second lieu, la raison qui guide les consommateurs vers l’achat de bio est d’ordre environnemental : 79 % achètent bio pour préserver l’environnement et 70 % pour des raisons éthiques. Et ces consommateurs, à 89 %, connaissent le logo AB, 64 % identifient même les produits bio uniquement grâce à ce logo. Les mentions “bio” et “issu de l’agriculture biologique” n’obtiennent pas les mêmes suffrages ni (probablement) la même crédibilité avec respectivement 44 % et 40 %.

Quand on consomme bio, qu’achète-t-on au juste ? Les produits laitiers arrivent en tête sur la liste des courses : 74 % des “bioconsommateurs” en achètent, suivis de près par les fruits et légumes (70 %) qui sont les plus anciens produits bio consommés en France, et les œufs (65 %). Viennent ensuite le pain (53 % des consommateurs), les volailles (50 %). La nouvelle tendance profite au bœuf bio qui, en cinq ans seulement, a capté la majorité de ses nouveaux adeptes. Un recrutement qui s’explique aisément par la crise de la vache folle puis qui s’est consolidé. Aujourd’hui, 29 % des “bioconsommateurs” achètent du bœuf bio.

La GMS réalise le plus gros des ventes

Tous ces produits s’achètent majoritairement en GMS (72 %) surtout pour le lait et les produits laitiers. Nos amateurs de bio (39 %) préférant les marchés pour faire l’acquisition de leurs fruits et légumes.

Les magasins spécialisés (21 % des achats) sont surtout fréquentés pour leur offre d’épicerie, de vins et autres boissons (jus de fruits…). Les commerçants et artisans, qui occupent une place encore négligeable dans le commerce bio, pourvoient au pain et à la viande.

Enfin, et pour conclure, les produits bio semblent jouer également un rôle “refuge” en cas de crise alimentaire, 81 % des “bioconsommateurs” s’accordent sur le fait que cette technique culturale “répond de manière satisfaisante à leur inquiétude concernant la sécurité alimentaire”.

Les plus lus

<em class="placeholder">Verger agrivoltaïque expérimental en pêches et abricots de la Sefra.</em>
Drôme : après la liquidation de la station expérimentale en fruits, la Sefra, quelles suites pour l’expérimentation ?

La station expérimentale fruits Rhône-Alpes (Sefra) a stoppé son activité début juillet. Une nouvelle structure est en…

<em class="placeholder">Des branches d&#039;un noisetier, verger de noisettes. </em>
Noisette et acétamipride : le « choc » de la filière après la censure partielle de la loi Duplomb

Plus que jamais politisé et médiatisé, le débat estival sur l’acétamipride a laissé la filière noisette dans une profonde…

<em class="placeholder">Des kiwis verts dans un verger Zespri en France. </em>
Kiwi vert : une allégation santé autorisée par l’Union européenne

L’UE a solennellement reconnu, fin juillet, que le kiwi vert augmente « la fréquence des selles », grâce à un…

<em class="placeholder">Verger de pommes rouges sur un rang et verte sur l&#039;autre.</em>
Pommes et poires : quelles prévisions de récoltes 2025 en Europe ?

Prognosfruit, qui s’est déroulé début août à Angers, a dévoilé des prévisions 2025 de production de pommes et poires…

<em class="placeholder">Différents types d&#039;abris sont représentés sur Campus fruits rouges. </em>
Expérimentation dans l’Aisne : qu’est-ce que le Campus fruits rouges ?

Afin de développer la culture de petits fruits rouges en France et de pallier le manque de données sur cette production, l’…

Dorothée et Antton DIRATCHETTE, associés du Gaec Lekuberri, dans leurs serres de production de fraises.
« Nous remettons nos comptes courants d’associé à zéro à chaque assemblée générale »

Dorothée et Antton Diratchette, en Gaec, maraîchers à Mendionde (dans les Pyrénées-Atlantiques) sont extrêmement vigilants sur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes