Aller au contenu principal

Coopérative
Agrial : des ambitions fortes en légumes

Le chiffre d’affaires du groupe coopératif a atteint 6,1 Md€ en 2019. La branche Légumes, deuxième pôle contributeur, s’est particulièrement bien comportée et Agrial ambitionne de développer fortement le bio et le sans résidu de pesticides.

De gauche à droite : Ludovic Spiers, directeur général et Arnaud Degoulet, président d’Agrial.
© Philippe Delval

Renouvelé à la présidence d’Agrial fin juin, Arnaud Degoulet a tenu une web conférence de presse le 1er juillet avec son directeur général Ludovic Spiers afin de dévoiler les chiffres 2019 du groupe coopératif et surtout les ambitions à venir.

Avec une croissance de 4,3% sur un an, le groupe coopératif Agrial a passé la barre des 6 Md€ de chiffre d’affaires en 2019, poussé par les branches lait (41 % du chiffre d’affaires) et légumes (24 %).

Une branche Légumes porteuse

La branche légumes (marques Florette, Créaline et Priméale), avec un chiffre d’affaires stable de 1,4 Md€, a été marquée par une activité Ière gamme et des organisations de producteurs portées par des cours élevés. Agrial a recentré son activité IVe gamme sur quatre pays : France, Royaume-Uni, Espagne et Allemagne ; et s’est désengagé à l’est avec la cession de Florette Italie et Suisse à l’espagnol GAC (Grupo Alimentario Citrus). Au Royaume-Uni, le groupe coopératif s’est renforcé avec McDo avec un nouveau contrat, et en production avec l’achat de Angflor. « Avec l’annonce du Brexit, nous avons aussi investi dans des serres de salades. Nous sommes déjà un gros acteur au Royaume-Uni avec quatre usines et nous voulions plus de productions locales », précise Ludovic Spiers. Enfin et surtout, Agrial a lancé Agrilogique, une gamme de légumes garantis sans résidu de pesticides.

En légumes, Agrial mise sur le bio et le sans résidu de pesticides

Car l’ambition 2025 d’Agrial est de se développer en axant fortement sur le développement durable et la RSE : première coopérative agricole à indexer la rémunération de sa dette sur sa politique RSE, approvisionnement à 80 % de matières premières locales (produites à moins de 200 km des sites)... Pour la branche légumes, cela se traduit par « beaucoup de moyens » mis pour développer Agrilogique et le bio. « La demande pour le bio pendant le confinement a été très forte et continue à l’être encore aujourd’hui. Nous devons donc proposer du bio sur l’ensemble de notre gamme. Et pour Agrilogique, nous sommes persuadés qu’il y a une vraie place entre le bio et le conventionnel », analyse Ludovic Spiers. Les premières références de produits Agrilogique sont commercialisées depuis l’automne 2019 sous la marque Priméale Gourmet (navets, carottes, poireaux et pommes de terre) et depuis le début 2020 en 4ème gamme avec Florette (salades). Nous avons bon espoir d’agrandir la gamme d’ici la fin de l’année. »

Une volonté de renforcer les marques propres

Les 55 marques d’Agriale représentent 34 % du chiffre d’affaires agroalimentaire, tirées par Florette (légumes IVe gamme), Soignon (fromage de chèvre) et Priméale (légumes Ière gamme). « Toutes nos marques sont en beau développement, revendique Ludovic Spiers. Nous sommes par ailleurs très fiers de l’entrée de Florette dans le top 50 des marques préférées des Français à la 47e place (35e en Espagne). » Et Arnaud Degoulet de conclure : « Même si la demande a porté sur les MDD pendant le confinement, nous voulons renforcer nos marques propres qui ont de plus en plus de succès et qui nous ont aidés pendant la crise. »

Lire aussi : [Coronavirus Covid-19] Agrial, confiant de sa solidité, passera la crise

Les plus lus

<em class="placeholder">Un champ de chou-fleur en Bretagne.</em>
Crise sur les légumes d’hiver : « Il faut que toute la filière fasse de la pédagogie sur le vrai prix des légumes »

La météo très douce, qui a accéléré les cycles de production tout en limitant la consommation, entraîne une crise sans…

<em class="placeholder">De ses propres mots, Jean-Marc Jancovici s’est fait « un peu taquin » face au public qui comptait notamment des maraîchers.</em>
Congrès Légumes de France : « Sans la mondialisation, vous ne pourriez pas faire votre boulot », lance Jean-Marc Jancovici

Invité à animer une conférence lors du congrès Légumes de France, le 5 décembre à Arras, l’expert Jean-Marc Jancovici a…

Maraîchage en région nantaise : l’automne trop doux génère une crise

Comme d’autres régions, le maraîchage nantais connaît une forte crise liée à l’automne trop doux qui a entraîné l’accélération…

<em class="placeholder">Anthony Garcin, maraîcher à Guimps en Charente. </em>
Maraîchage en Charente : « Je blanchis mes serres multichapelles une fois par an »
Anthony Garcin, maraîcher à Guimps en Charente, a témoigné de sa stratégie pour limiter les hausses de température sous abri lors…
<em class="placeholder">Régis Aubenas, producteur de nectarines et abricots dans la Drôme, président de l&#039;association Fruits Plus et élu à la chambre d&#039;agriculture de la Drôme. </em>
Arboriculture dans la Drôme : la reprise des expérimentations de la Sefra s’organise
La liquidation de la station expérimentale fruits Rhône-Alpes (Sefra), en juillet 2025, était « inévitable » selon…
<em class="placeholder">Feuilles de pêcher atteintes par la cloque.</em>
Face à la cloque du pêcher, une stratégie de protection alternative efficace mais contraignante
Dans le cadre de son évaluation variétale pêche-nectarine en bas intrants phytosanitaires, la station SudExpé livre les résultats…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes