Aller au contenu principal

Comment faire sans les insecticides néonicotinoïdes en grandes cultures

 © C. Baudart

La position française est la plus stricte d'Europe sur les insecticides néonicotinoïdes. La France a interdit cinq substances actives fin 2018, contre trois dans le reste de l'Union européenne. Elle a refusé toute dérogation en grandes cultures contrairement à d'autres pays, d'où des recours posés par l'industrie.

La betterave sucrière est la plus pénalisée par le retrait des néonicotinoïdes en traitement de semences car l'efficacité des insecticides en végétation est aléatoire contre les pucerons vecteurs de jaunisse. Les sélectionneurs s'activent pour inscrire des variétés tolérantes à cette maladie virale.

En colza, variétés à résistance partielle et agronomie offrent des moyens de lutte contre les insectes. Le retrait des néonicotinoïdes réduit toutefois le nombre de familles d'insecticides disponibles alors que d'autres molécules sont sur la sellette.

Sur orges, des variétés tolérantes au virus de la JNO et les semis tardifs réduisent l'impact des pucerons. Les blés sont moins vulnérables aux virus transmis par des insectes mais la vigilance est de mise sur la première céréale de France.

Publicité