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Philippe et Valérie Robin, éleveurs à Pougne-Hérisson (79), SCEA le Chêne Blanc
« Nous recrutons cinq saisonniers pour les mises bas »

Philippe et Valérie Robin, éleveurs à Pougne-Hérisson (79), SCEA le Chêne Blanc.
Philippe et Valérie Robin, éleveurs à Pougne-Hérisson (79), SCEA le Chêne Blanc.
© V. Hervé-Quartier

 

 

 

« Les mises bas de nos 1 000 chèvres sont groupées entre le 25 janvier et le 20 mars. Nous élevons tous les chevreaux : en moyenne 100 mâles issus d’IA, 750 engraissés sur la ferme, et 800 femelles. Pour gérer ce pic de travail et nous occuper des chevreaux dans de bonnes conditions, nous embauchons cinq saisonniers dédiés aux mises bas et aux soins.

« Une organisation bien réglée pour des mises bas groupées »

Une pré-nurserie est aménagée temporairement dans le bâtiment principal pour que les chevreaux soient au chaud le plus rapidement possible et que tout soit à proximité. Nous assistons toutes les mises bas. Dès qu’un chevreau naît, nous fouillons la chèvre pour aider le second, voire le troisième à sortir et les identifions rapidement. Le nombril est désinfecté et les chevreaux restent avec leur mère le temps de sécher. Puis ils sont emmenés dans la pré-nurserie, sous les lampes chauffantes. En cette saison, nous essayons d’éviter au maximum le stress thermique. Les chèvres sont traites maximum trois heures après la mise bas au chariot trayeur. Les chevreaux sont sondés avec du colostrum dont la qualité est systématiquement contrôlée au réfractomètre. Seuls ceux qui obtiennent un score supérieur à 23 % Brix sont donnés aux chevreaux. Depuis que nous trions le colostrum, le taux de mortalité est assez bas.

Une fois sondés, ils peuvent être emmenés en nurserie. Tout y est aménagé et chauffé à 20 °C, avec une litière à granulés de paille.

Il y a quatre personnes matin et après-midi pour apprendre aux chevreaux à téter, cela leur prend deux à trois jours. Par moments, nous sommes jusqu’à six en nurserie pour contrôler la santé et la bonne prise de lait.

Les saisonniers sont polyvalents, répartis en deux équipes, matin et après-midi. Nous n’avons jamais eu trop de difficultés à recruter. Les salariés permanents sont en salle de traite pour l’apprentissage des 250 chevrettes, et le redémarrage de la traite. »

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