Limiter les pertes lors de la récolte de foin multiespèce
La prairie multiespèce peut permettre de gagner en autonomie. Un essai sur la récolte de foin donne des pistes pour limiter les pertes.

L’implantation de prairies multiespèces est une solution pour gagner en autonomie fourragère. Ces prairies associant plusieurs graminées et légumineuses sont plus résistantes aux stress climatiques et nécessitent moins d’apports azotés. Riches en protéines, elles permettent également de limiter les achats de concentrés azotés pour l’alimentation animale. Mais pour ce qui est de la fauche, il y a, comme pour le foin monoespèce, quelques règles à respecter afin de préserver les qualités nutritives de toutes les espèces. Il faut ainsi choisir des espèces et des variétés fourragères adaptées au contexte pédoclimatique, à la pérennité souhaitée et au mode d’exploitation de la future prairie. Pour la fauche, il vaut mieux éviter les ray-grass anglais tétraploïdes car ils sèchent lentement. La luzerne et le trèfle violet conviennent très bien pour la fauche et sont deux espèces très productives.