Aller au contenu principal

« Je viens de finir un hangar pour avoir 18 mois de stock de fourrage d’avance »

Cet été, Laurent Poulet, éleveur laitier en Ardèche, a construit un hangar de 300 m2 pour stocker 18 mois de fourrage, gagner en sécurité et en autonomie et acheter au meilleur prix.

<em class="placeholder">Bâtiments de Jean-Louis Poulet en Ardèche</em>
Le bâtiment supplémentaire (non sur la photo) double la capacité de stockage et donne de la liberté dans la gestion des fourrages.
© D. Hardy
<em class="placeholder">Laurent Poulet, éleveur laitier en Ardèche</em>

« Cet été, j’ai construit un hangar de 300 mètres carrés qui va me permettre de doubler ma capacité de stockage de fourrage. J’ai désormais de quoi abriter l’équivalent d’un an et demi de stock et avoir 18 mois d’avance me donne une vraie sécurité. Au printemps prochain, il restera encore du fourrage de bonne qualité sous mon hangar et, quelle que soit l’année, je n’aurai pas à acheter du foin en catastrophe. Cela me permet aussi de profiter des opportunités du marché : acheter quand les prix sont intéressants, plutôt que dans l’urgence. Quand la sécheresse sévit, la tonne de foin monte facilement à 200 euros, alors que cette année j’ai pu en trouver à 140 euros. Je travaille avec deux fournisseurs réguliers en qui j’ai confiance, et qui connaissent mes goûts et mes habitudes. Les balles étant posées sur des palettes, le foin est à l’abri et les chats s’occupent de chasser les rats. Le stockage longue durée peut faire perdre un peu de vitamines mais pas les UF ni les protéines. De toute façon, je fais rouler le stock en consommant les bottes les plus anciennes. Avant, sans bâtiment, on gardait de la trésorerie pour acheter du fourrage si besoin. Mais certaines années, comme l’an dernier, il n’y avait tout simplement pas de bons fourrages disponibles. Aujourd’hui, je dors mieux en sachant que j’ai du bon fourrage sous la main. Le hangar m’a coûté 25 000 euros. Je l’ai acheté en kit et je l’ai monté en autoconstruction en assurant le terrassement, le béton et le bardage. »

Lire aussi : Avec le réchauffement climatique, prévoir plus de stock fourrager de qualité

Les plus lus

<em class="placeholder">Amélie au milieu de ses chèvres</em>
Dans les yeux d’Amélie : « Je suis officiellement installée comme éleveuse de chèvres ! »
Cet automne, l’entrée dans le Gaec et la mise à la reproduction des chèvres marquent l’aboutissement du projet d’…
<em class="placeholder">Coralie Habert au Gaec de la grande Borde à Theligny dans la Sarthe</em>
« Nous avons deux banques pour développer notre élevage de chèvres »
Depuis 2014, le Gaec de La Grande Borde travaille avec deux banques pour développer leur ferme comprenant un élevage caprin, des…
<em class="placeholder">Fumier composté dans un champ</em>
Des leviers pour réduire la pollution de l’air des ruminants par l’ammoniac
L’élevage de ruminants contribue à la pollution de l’air principalement par les émissions d’ammoniac issues des déjections, mais…
Un amour de chèvre… et de fromages
Un amour de chèvre… et de fromages
Éleveuse de chèvres en Bretagne, Leïla Le Caro est allé rencontrer d’autres éleveurs de France pour recueillir leurs doutes et…
<em class="placeholder">Chèvres alpines en Suisse</em>
Vers une évaluation génomique internationale des caprins ?
Une évaluation génomique internationale améliorerait la précision de la sélection caprine en mutualisant les données entre pays.…
Table de jurés au concours de fromages au Centre-Val de Loire
Le palmarès du concours régional 2025 de fromages du Loir-et-Cher
Le concours de fromages du Centre-Val de Loire met à l'honneur les meilleurs fromages de chèvres de la région. Voici les 60…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre