Dans l’Ouest, les éleveurs caprins trouvent des solutions face aux changements climatiques
Le REDCap et les éleveurs de chèvres de Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire ont débuté en 2020 une réflexion sur l’adaptation de leurs systèmes face au changement climatique.

La luzerne et le sorgho (sur la photo) sont connus pour leur capacité à pousser même en été.
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Réaliser une première coupe précoce permet de tirer un maximum de profit de la forte pousse de printemps.
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J. Jost

Le pâturage estival du mélange millet-moha-trèfle d'Alexandrie a permis au producteur de passer la saison sèche sans perte de production.
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Olivier Subileau, technicien polyculture-élevage au GAB 72
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Afin de réfléchir et anticiper les changements climatiques, dix zones caprines sont étudiées par le REDCap : le Bocage et le Mellois (79), le nord de la Charente (16), la Creuse (23), la Sarthe (72), les Mauges et le Segréen (49), le sud Vendée (85) et la région de Périgueux (24). D’ici 2022, ces groupes travailleront sur l’adaptation de leurs systèmes fourragers et culturaux, ainsi que sur la conduite du troupeau, pour proposer des systèmes caprins résilients face au changement climatique. Les systèmes construits seront évalués d’un point de vue économique, environnemental, social et organisation du travail, avant leur diffusion.