Aller au contenu principal

Cultiver son autonomie alimentaire

L’autonomie alimentaire est un facteur de résilience permettant de mieux résister aux aléas économiques et climatiques. Les moyens de l’atteindre sont aussi divers que les exploitations caprines.

 © D. Hardy
© D. Hardy

L’autonomie alimentaire et protéique des exploitations est au cœur des préoccupations des éleveurs, des filières et des acteurs de la recherche et du développement. L’augmentation constante du prix des matières premières utilisées dans l’alimentation des caprins, les aléas climatiques et une demande de la part des consommateurs de produits sécurisés et respectueux de l’environnement sont des arguments en faveur de ces autonomies. En France, les fourrages, et majoritairement le foin, constituent en moyenne 68 % de la ration des chèvres. En moyenne, 61 % de la ration alimentaire est produite sur l’exploitation. Mais pour atteindre de bons niveaux d’autonomie, les stratégies peuvent différer en fonction du système d’exploitation, d’alimentation et du milieu. Avant de chercher l’autonomie à tout prix, il faut donc identifier les leviers d’amélioration de son système afin de ne pas se lancer dans des projets d’envergure peu adaptés à son exploitation. Le foin, l’enrubannage, l’affouragement en vert… sont autant de systèmes pouvant améliorer l’autonomie en fourrage et même parfois en concentré, à condition de produire des fourrages de qualité. Dans la question du développement de l’autonomie alimentaire, les AOP ne sont pas en reste. En effet, 36 % des éleveurs de chèvres produisent du lait selon les conditions d’au moins un cahier des charges. La législation européenne donne une place importante à l’autonomie alimentaire et fourragère comme un lien au terroir pour les fromages AOP. La recherche d’autonomie par les éleveurs répond non seulement à des enjeux économiques, à des cahiers des charges de signes de qualité mais aussi parfois pour être en adéquation avec une philosophie de production.

61 % de la ration produite sur l’exploitation

Les plus lus

<em class="placeholder">tank à lait dans une chèvrerie de la Sarthe</em>
« Dans les Pays de la Loire, j’ai pensé ma chèvrerie et mon élevage bio pour travailler seule »
Marlène Thibault conjugue efficacité, confort et autonomie dans sa chèvrerie bio, bien pensée pour une femme seule.
Carte d'estimation de la date de récolte pour le maïs fourrage en 2025
Ensilage de maïs : les premiers chantiers dès la mi-août
Des premiers ensilages de maïs sont attendus dès la mi-août dans plusieurs régions en raison d’un cycle végétatif avancé lié à un…
<em class="placeholder">Purge dans une salle de traite</em>
« Ne pas remettre le lait de purge dans le tank »
Vider le lait de purge dans le tank est une habitude risquée, car cette zone trop souvent mal nettoyée concentre des bactéries…
« Je mesure précisément le temps de travail sur mon élevage de chèvres »
Depuis cinq ans, Jean-Yves Rousselot, éleveur de 400 chèvres dans les Deux-Sèvres, utilise l’application Aptimiz pour mesurer…
<em class="placeholder">podcast Échos de Ferme</em>
Deux podcasts sur des éleveurs de chèvre d’Occitanie
Deux éleveurs caprins d’Occitanie partagent leur quotidien et leur passion dans les podcasts « Échos de ferme ».
<em class="placeholder">Chèvre au pâturage en Ardèche </em>
Gérer le parasitisme des chèvres par les strongles gastro-intestinaux
La maîtrise du parasitisme des chèvres au pâturage repose sur un suivi coprologique régulier, des traitements ciblés et une…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre