Aller au contenu principal

Comment envoyer ses coprologies en laboratoire ?

Les résultats d’analyses coprologiques peuvent être sous-estimés si on laisse les prélèvements plusieurs jours dans de mauvaises conditions de stockage. Conseils de Claire Boyer, chef de projet à l’Institut de l’élevage, pour réussir ses analyses.

« Afin de garantir la fiabilité des coprologies, il ne faut pas attendre trop longtemps avant d’envoyer ses prélèvements de fèces au laboratoire d’analyse sous peine d’éclosion des œufs de parasites gastro-intestinaux et de sous-estimation des résultats. Un essai conduit à la ferme du Pradel en 2021 a permis le suivi de trois élevages avec des niveaux d’infestation parasitaire différents. Trois températures de stockage ont été testées (5, 20 et 35 °C) avec ou sans la présence d’absorbeur d’oxygène.

Un stockage des fèces à basse température (5 °C) permet de fiabiliser le résultat durant sept jours. Les échantillons peuvent ainsi être envoyés en transport frigorifique ou simplement en intégrant un bloc réfrigérant dans le colis (sans contact direct avec les échantillons). Le choix et la rapidité du transport sont primordiaux, car les essais ont montré qu’à température ambiante (20 °C) et élevée (35 °C), les résultats des coprologies sont sous-évalués dès deux jours de stockage avec des fèces écrasées.

« Le temps est compté entre le prélèvement et l’analyse en laboratoire »

Les sachets avec la présence d’absorbeurs d’oxygène ont permis de ralentir l’éclosion des œufs. Les résultats sont ainsi fiabilisés lorsque les fèces sont stockées durant sept jours jusqu’à 20 °C et pendant quatre jours à 35 °C. Les prélèvements des fèces sont donc à réaliser le jour même de l’envoi et doivent être conservés impérativement au réfrigérateur avant l’envoi ! Il est conseillé d’envoyer les prélèvements en début de semaine et de prévenir votre laboratoire pour avoir un temps le plus court possible jusqu’à l’analyse coprologique. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Bâtiments de Jean-Louis Poulet en Ardèche</em>
« Je viens de finir un hangar pour avoir 18 mois de stock de fourrage d’avance »
Cet été, Laurent Poulet, éleveur laitier en Ardèche, a construit un hangar de 300 m2 pour stocker 18 mois de fourrage,…
Chèvres alpine et saanen au pâturage
L'aide caprine est annoncée à 14,24 euros par chèvre pour 2025
Les montants provisoires des aides caprines et ovines ont été publiés pour la campagne 2025 avec des niveaux similaires aux…
<em class="placeholder">Amélie au milieu de ses chèvres</em>
Dans les yeux d’Amélie : « Je suis officiellement installée comme éleveuse de chèvres ! »
Cet automne, l’entrée dans le Gaec et la mise à la reproduction des chèvres marquent l’aboutissement du projet d’…
<em class="placeholder">Émilie Lagache dans sa fromagerie</em>
« Livreurs de lait en Charente, nous avons installé une petite fromagerie pour 60 000 euros »
En Charente, la ferme « Copains comme caprins » a fait le pari d’ajouter un atelier de transformation à son activité de…
<em class="placeholder">chèvres au pâturage</em>
« Affouragement en vert, enrubannage, pâturage, bovin viande : je multiplie les modes de récolte de l’herbe »
Avec 120 chèvres sur 50 ha, Sylvain Chopin, fromager fermier bio en Saône-et-Loire, mise sur l’herbe, récolté en pâturage,…
<em class="placeholder">Marie et Thomas Ménager </em>
« En Bretagne, nous accueillons des écoliers dans notre chèvrerie »
Dans le cadre du projet « une ferme, une école » conduit par le Parc naturel régional d’Armorique, Marie et Thomas…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre