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Céréales à paille : des surfaces en recul dans l’ensemble des régions

Les surfaces totales de céréales à paille diminueraient nettement en 2024 par rapport à 2023 et cela malgré l’augmentation des semis de printemps. 

Graphique : Évolutions des surfaces de céréales à paille pour la récolte 2024 par rapport à 2023
Graphique : Évolutions des surfaces de céréales à paille pour la récolte 2024 par rapport à 2023
© Source : Agreste

D’après les estimations précoces de production réalisées par Agreste (service statistique du ministère de l’Agriculture), les surfaces totales de céréales à paille couvriraient 6,8 millions d’hectares (Mha) en 2024, soit 0,4 Mha de moins qu’en 2023 (- 6,1 %) et même 75 000 ha de moins que le bas niveau de 2020. L’ensemble des régions est concerné par ce recul, en particulier celles de la façade Atlantique. Les surfaces de blé tendre (- 7,5 %) et de triticale (- 8,6 %) sont les plus affectées, tandis que les baisses des surfaces de blé dur (- 2,2 %) et d’orge (- 1,4 %) sont, elles, atténuées par la hausse des semis de printemps.

​​​​​​​Les surfaces d’orge de printemps 2024 sont estimées à 0,5 million d’hectares (Mha), en hausse de près de 50 000 ha sur un an (+ 12,2 %). Les surfaces seraient notamment en forte hausse en Nouvelle-Aquitaine (+ 29,9 %). Les pluies abondantes du mois de mars ont néanmoins freiné la hausse de ces surfaces par endroits : au niveau national, elles resteraient ainsi nettement inférieures à la moyenne 2019-2023 (- 15,8 %) et ne compenseraient pas totalement le recul des surfaces d’orge d’hiver en 2024 (- 5,8 %).

Enfin, dans sa note conjoncture parue le 11 juin, Agreste a livré ses premières prévisions de rendements pour l'orge d'hiver, datées du 1er juin. Grevé par un « net impact des conditions météorologiques », le rendement de l'orge d'hiver est attendu à 67,3 q/ha, en baisse de 5,1% par rapport à 2023. Conjuguée à celle des surfaces, cette baisse tire la production vers le bas, à 8,6 Mt (-10,7%). À l'échelle régionale, des disparités apparaissent, avec une stabilité du rendement dans le Grand-Est (+0,3%) et en Bourgogne-Franche-Comté (+0,5%), et une baisse dans les autres régions, dont Centre-Val de Loire (-6,9%). 

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