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Une production toujours en hausse pour 2017

Pour les femelles, l’Institut de l’élevage prévoit pour cette année une production en légère hausse, avec autant de réformes laitières qu’en 2016 mais davantage de réformes allaitantes. Le mouvement initié en 2014 d’augmentation du cheptel allaitant est en phase de stabilisation depuis quelques mois. Ceci devrait libérer encore davantage de réformes allaitantes en 2017, d’autant plus que les génisses prêtes à entrer en production restent nombreuses. Le nombre de réformes laitières devrait rester à son apogée sur l’année, malgré la poursuite du redressement du prix du lait, à un niveau quasi identique à celui de 2016. Finalement, la production totale de femelles est prévue à 842 000 tec, soit 1,8 % de plus qu’en 2016.

Les exportations de broutards pourraient légèrement baisser, de 1 % par rapport à 2016, avec une offre globalement stable du fait du ralentissement de la capitalisation allaitante. L’évolution de la demande vers davantage de femelles se poursuivra. « Les flux vers l’Espagne resteront dynamiques. L’ouverture du marché israélien pourrait compenser le quasi arrêt des ventes vers la Turquie », indique l'Institut de l'élevage.

Pour les jeunes bovins, la production devrait baisser très légèrement, de 0,6 %. L’effectif des jeunes bovins laitiers sera toujours en recul. L’effectif des jeunes bovins allaitants au 1er décembre dans la BDNI est en baisse, mais la hausse du poids de carcasse devrait compenser cet effet.

La consommation française, calculée par bilan, a baissé de 1 % en 2016 et devrait poursuivre sur cette tendance cette année. L’Institut de l’élevage prévoit des volumes importés en baisse, du fait des disponibilités en viandes de femelles françaises et de l’obligation d’étiquetage sur les plats préparés. Les exportations pourraient augmenter légèrement. « Non seulement la demande française pour le jeune bovin sera restreinte, étant donnés les volumes de viande de femelles sur le marché, mais certains marchés exports seront demandeurs, comme la Grèce et l’Allemagne. Le débouché italien pourrait en revanche être quelque peu saturé », conclut l'Institut.

S. B.

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