Chez Jean-Bernard Gautherot dans l’Aube : une excellente marge brute à l’hectare
Le système naisseur-engraisseur est équilibré entre cultures et élevage, et il n’a pas été désintensifié depuis l’installation de Jean-Bernard Gautherot. Le troupeau charolais de 55 vaches, conduit à 100 % en IA de longue date, a donné naissance à plusieurs taureaux d’insémination.

Jean-Bernard Gautherot élève un troupeau qui exprime tout le potentiel du cumul génétique des origines d’IA sur une trentaine d’années.
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S. Bourgeois

Le troupeau est sélectionné sur les qualités d'élevage avec le maintien d'une conformation moyenne U-.
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Quelques génisses de 30 mois sont engraissées chaque année.
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L’ensilage est rationné de façon à ce que l’auge des vaches soit vide à 17 heures. Elles consomment ainsi 10 à 11 kg MS d’ensilage et disposent de paille à volonté. L’auge des génisses de deux ans est remplie de façon à être vide à midi. Les génisses d’un an par contre ont de quoi garnir leur auge jusqu’au lendemain matin.
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Le gène sans cornes est introduit sur quelques animaux (ici un mâle homozygote fils de Love P) depuis peu.
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Jean-Bernard Gautherot est installé en EARL à Avreuil, dans l’Aube, en Champagne humide. Les sols humides de cette zone d’élevage bordant le bassin parisien sont un avantage pour la productivité des prairies quand le printemps n’est pas trop humide. Jean-Bernard Gautherot, et son père avant lui, a investi dans le drainage des parcelles au fur et à mesure des remembrements successifs. « Je dispose de quatre-vingt-dix hectares drainés et six autres hectares sont sains. C’est un avantage important, qui apporte de la régularité d’une année sur l’autre, et rend moins aléatoire la date de réalisation des travaux », explique Jean-Bernard Gautherot. Une autre parcelle est par contre inondable par l’Armance.