L’Inra teste le croisement Angus-Salers
Pour finir bouvillons et génisses en bio avec une alimentation basée sur l’herbe, l’Inra teste depuis deux ans le croisement Angus-Salers. Les premiers résultats ont été dévoilés à l’occasion du Sommet de l’élevage.
Pour finir bouvillons et génisses en bio avec une alimentation basée sur l’herbe, l’Inra teste depuis deux ans le croisement Angus-Salers. Les premiers résultats ont été dévoilés à l’occasion du Sommet de l’élevage.

Produire des bouvillons et génisses bio à la fois jeunes (moins de deux ans) et suffisamment finis en basant leur alimentation sur un maximum d’herbe, qu’elle soit pâturée ou récoltée, et un minimum de concentrés. C’est un des objectifs d’une expérimentation actuellement menée sur le site Inra de Laqueuille dans le Puy-de-Dôme. Une exploitation 100 % herbagère située entre 1 000 et 1 500 mètres d’altitude sur sols volcaniques où animaux et surfaces sont en agriculture biologique depuis mai 2018. Cette expérimentation repose sur l’utilisation en croisement de taureaux Angus sur vaches Salers. L’idée est de mettre à profit la précocité de l’Angus pour favoriser sur des animaux abattus jeunes la production de carcasses correctement finies en systèmes herbagers.