L’IGP Bœuf de Bazas cherche des solutions après la fermeture de l’abattoir de Bazas
La liquidation judiciaire de l’abattoir de Bazas bloque actuellement la certification des bovins en IGP Bœuf de Bazas. Des solutions sont recherchées pour que la filière qualité retrouve son fonctionnement dans les meilleurs délais.
La liquidation judiciaire de l’abattoir de Bazas bloque actuellement la certification des bovins en IGP Bœuf de Bazas. Des solutions sont recherchées pour que la filière qualité retrouve son fonctionnement dans les meilleurs délais.
La mise en liquidation judiciaire de l’abattoir de Bazas (Gironde), dont la Communauté de Communes du Bazadais était l'actionnaire majoritaire, a été prononcée le 8 octobre 2025 par le tribunal de commerce de Bordeaux.
Actuellement, le fonctionnement de l’IGP Bœuf de Bazas est bloqué. « Depuis la fermeture de l’abattoir de Bazas, les animaux continuent d’être vendus en boucherie mais sans la certification IGP », explique Corinne Clocher, secrétaire de l’ODG Bœuf de Bazas. « L’Inao, la Draaf et tous les partenaires de l’organisme de gestion et du territoire vont se retrouver la semaine prochaine autour d’une table pour chercher ensemble des solutions. »
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L’abattoir de Bègles est habilité pour l’IGP Bœuf de Bazas, mais le seul opérateur commercial de l’IGP, Soviago, ne travaille pas avec cet établissement. Une dérogation a été demandée pour abattre à Anglet, mais celle-ci ne peut être délivrée sans modification du cahier des charges de l’IGP, ce qui nécessiterait un délai assez long. D’autres établissements sont situés dans la zone d’abattage de l’IGP, qui comprend une partie des départements du Lot-et-Garonne, des Landes et du Gers.
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En 2024, l’IGP Bœuf de Bazas a rassemblé une soixantaine d’éleveurs de bazadaises et de blondes d’Aquitaine et 287 bovins ont été certifiés.
Un collectif d’éleveurs, bouchers et salariés annonce sa volonté de reprendre l'abattoir de Bazas sous une forme coopérative, autour des filières porcine et bovine.
L’abattoir de Bazas avait déjà fermé momentanément ses portes en septembre « à cause d’un incident technique, qu’il n’avait pas les moyens de réparer » après avoir été placé en redressement judiciaire en février 2024.
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