Les veaux, « mâles nécessaires » de la production laitière
Utilisés pour produire des veaux de boucherie, des taurillons ou des bœufs, les veaux laitiers finis en France se sont réduits en nombre au profit des exportations de nourrissons. L’Institut de l’élevage a réalisé une enquête dans 10 pays producteurs laitiers pour analyser chez eux le devenir des veaux non conservés pour le renouvellement.

Les petits veaux laitiers font partie des sous-produits du lait et faute de débouchés valorisateurs sur le marché intérieur, un nombre croissant d’entre eux sont vendus à l’export -le plus souvent en Espagne- à des tarifs qui souvent ne permettent même pas de couvrir les frais d’insémination.
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Réussir
D’après les statistiques de l’Institut de l’élevage, il est né en France l’an dernier 3,35 millions de veaux dans les élevages laitiers soit un recul de 42 000 têtes comparé à 2020. Une évolution en phase avec la baisse du nombre de vaches laitières.
Ce chiffre s’accompagne d’une évolution progressive du sex-ratio, lié au recours aux semences sexées, lesquelles ont par ricochet favorisé la pratique du croisement terminal avec des taureaux de race bouchère. Dans le même temps, la finition des veaux non conservés pour le renouvellement est en net recul.