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Le Space mise aussi sur l’aquaculture

La 33e édition du Space aura lieu du 10 au 13 septembre prochains et côté races allaitantes, ce sera au tour de la Salers d’être plus particulièrement mise à l’honneur.

race Salers au pâturage
© F.Alteroche

À l’occasion d’un point presse organisé le 14 mai dernier, les organisateurs du salon ont annoncé la présence à cette date de 1 293 entreprises exposantes, soit une légère progression comparativement à 2018. « Nous pouvons signaler à nouveau la forte demande enregistrée dans les halls concernés par l’élevage bovin : le hall 1 et le hall 11 (matériel de traite et équipements connexes). Le hall 9 dédié à l’alimentation et à la nutrition animale est également très demandé, ainsi que le hall 4 qui comprend les acteurs de la méthanisation, de l’environnement et de la gestion des données », a précisé Anne-Marie Quéméner, commissaire générale du salon. Tous les halls seront donc à nouveau entièrement occupés, ainsi que la surface d’exposition à l’air libre.

Côté nouveautés, ce carrefour incontournable des productions animales va être élargi à une autre production : l’aquaculture. De nombreux exposants disposaient en effet déjà d’une offre destinée à la production de poissons et de crevettes mais ne la mettaient pas en avant du fait de l’image jusque-là très « terrestre » du Space. Afin de faire de cette initiative un succès, un travail de communication auprès des acteurs étrangers et français de l’aquaculture va être engagé.

L’an dernier, quelque 108 347 visiteurs, dont 14 418 internationaux de 121 pays, avaient arpenté les allées du Space. Cette affluence est très favorable à l’économie locale. Le calculateur d’impact économique de l’Union française des métiers de l’événement a montré que l’édition 2018 s’est traduite par plus de 90 millions d’euros de retombées (participation des exposants, accueil, hébergement…).

Enquête sur les enjeux du climat

Actualité oblige, plusieurs conférences traiteront de l’évolution du climat et de son impact pour l’agriculture. À ce sujet, les organisateurs ont dernièrement fait réaliser une enquête auprès d’un panel d’éleveurs de bovins. Les principales conclusions indiquent que 87 % d’entre eux se sentent concernés par les enjeux climatiques et plus particulièrement les jeunes. Les principales actions qu’ils envisagent pour limiter l’impact de leur activité sur le climat sont : l’amélioration de l’efficacité alimentaire de leur troupeau, la réduction de la consommation de carburant liée aux déplacements et aux travaux des champs, le stockage de carbone dans le sol (hausse des pâtures, plantation d’arbres,…), la réduction de la consommation d’énergie électrique dans les bâtiments d’élevage (led, ventilation économe…) et la production d’énergie renouvelable. Sur l’ensemble des interviewés, 89 % ont mis en place au moins une de ces actions.

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