La viande bovine est moins consommée en été
Quand il fait 30 °C à l’ombre, on a davantage envie de manger « léger » que de déjeuner avec un bourguignon ou une entrecôte grillée de deux centimètres d’épaisseur ! Cette évidence se traduit dans les données statistiques de consommation de produits carnés. Une étude réalisée par FranceAgrimer fait état avec moult détails de différents chiffres sur la consommation de produits carnés pour les différentes espèces domestiques classiquement élevées sur le territoire. Pour la viande bovine, ces statistiques font état d’une saisonnalité de la consommation avec forcément des nuances selon les morceaux ou mode de préparation. Ces évolutions mensuelles sont présentées pour les muscles ou préparations les plus représentatifs de l’espèce bovine (faux-filet, steak à griller, bœuf bourguignon, steak haché frais). Elles confirment les atouts du steak haché pour maintenir une consommation relativement stable tout au long de l’année et limiter le creux estival.
« Après un repli en 2017, la consommation de viande bovine (bœuf et veau) renoue avec une légère hausse en 2018 (+ 1,6 % par rapport à 2017) », explique FranceAgrimer. Pour autant, si on analyse la situation sur la décennie écoulée (2008-2018), cette consommation est sur une tendance baissière. « En 10 ans, un Français en a consommé 2 kg de moins, soit 23,1 kg ec en 2018. Le prix élevé de cette viande, ajouté aux discours environnementaux et de santé sur les viandes rouges, contribue à une certaine désaffection des consommateurs », analyse FranceAgrimer.