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La Bretagne vise l’éradication de la BVD pour 2021

Les GDS bretons ont démarré en 2000 un plan de maîtrise de la BVD basé sur la connaissance du statut de tous les élevages à partir de tests (sur le lait de tank pour les laitiers, et sur le mélange de sérum de prophylaxie pour les allaitants), et sur la gestion des introductions (garantie non IPI nécessaire). L’originalité de la méthode bretonne est ainsi d’intervenir uniquement sur les élevages à risque, alors qu’ailleurs le plan est basé sur le dépistage de tous les veaux à la naissance (tests sur prélèvement de cartilage à partir de boucles auriculaires).

Les GDS bretons sont très satisfaits des résultats obtenus en quinze ans. En 2017, plus de 83 % des élevages sont indemnes (statut A). Cependant, il demeure 6 à 7 % d’élevages non caractérisés. Il s’agit de cheptels de moins de 10 vaches, de quelques ateliers d’engraissement de veaux, de quelques élevages non adhérents... De nouvelles contaminations sont possibles, le plus souvent par contact avec des cheptels non assainis. Les élevages indemnes s’en trouvent paradoxalement fragilisés. « Il est nécessaire de changer de braquet et de viser l’éradication du virus BVD du cheptel breton », a expliqué Alain Joly,du GDS de Bretagne, lors d’une conférence au Space. Un plan en cinq éléments est lancé depuis le printemps 2017. Il vise 99,5 % d’élevages bretons indemnes de BVD en 2021. Pour 2025, en comptant sur le lancement du plan collectif volontaire au niveau national, l’objectif est d’atteindre 99,8 % d’élevages indemnes. La BVD deviendrait ainsi une maladie du passé.

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