Export de bovins vivants au Maghreb : savoir orchestrer le ballet des bétaillères
À côté du volet financier et du savoir-faire commercial, organiser le départ de 1 000 à 1 500 têtes pour le Maghreb exige une excellente maîtrise de la logistique pour orchestrer le ballet de la trentaine de camions nécessaires au remplissage d’un navire bétailler.


Alexandre Berthet, responsable achat et en charge de la logistique. « Planifier le chargement d’un navire demande une bonne anticipation des opérations plusieurs semaines en amont et une très bonne organisation pour convoyer les différents camions dans les heures précédant le chargement. »
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Sas Berthet

Le chargement du bateau commence le plus souvent de bonne heure avant que le jour ne soit levé.
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Certains lots de génisses laitières ou de broutards sont parfois mis en attente dans les installations du port de Sète au cours des heures qui précèdent le chargement du navire.
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Planifier le chargement d’un camion d’une cinquantaine de broutards destinés à un ou des engraisseurs italiens demande un certain savoir-faire. Ce travail est somme toute assez simple si on doit le comparer au chargement d’un bateau de 1 000 à 1 500 têtes destinées au Maghreb ou au Moyen-Orient. En France, seule une poignée d’entreprises sont à même de mener à bien ce travail qui, selon la catégorie et le poids des animaux vendus et la capacité du navire, nécessite de faire converger simultanément 30 à 35 camions remplis des lots de bovins correspondant à ce qui a été précisément demandé par les différents clients tout en respectant les exigences sanitaires et en s’assurant surtout au préalable que la marchandise va être payée !