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EffiViande : un projet au service du maintien de l’élevage bovins allaitants

Piloté par l’Institut de l’élevage, le projet EffiViande vise à co-construire des systèmes de production de viande bovine durablement compétitifs. Autrement dit, améliorant la rentabilité de l’élevage, l’attractivité du métier et l’acceptation de ses modes de production par la société.

Le projet EffiViande vise à proposer et accompagner le développement de nouveaux systèmes de production de viande bovine
© C. Delisle

Ces dernières années, l’élevage bovins viande fait face à un manque de rentabilité accru, à des revendications sociétales fortes et à des mutations dans les habitudes de consommation des ménages. « Face à ce constat, le programme EffiViande a pour objectif de proposer et d’accompagner le développement de nouveaux systèmes de production de bovins allaitants », note l’Institut de l’élevage.

 

Rentabilité, attractivité et acceptation de l’élevage bovins viande

Ce projet vise à améliorer :

  •  la rentabilité de l’élevage par la différenciation et la valorisation de ses produits
  •  l’attractivité du métier
  •  l’acceptation de ses modes de production par la société

Les partenaires de ce travail chercheront plus particulièrement à déterminer les meilleurs compromis possibles, pour des productions de viandes allaitantes aux carcasses adaptées aux marchés et attentes des consommateurs, valorisant les potentialités territoriales, tout en offrant une rentabilité pour les éleveurs et les filières.

 

Co-construire des systèmes d’avenir durablement compétitifs pour quatre bassins de production

EffiViande, qui s’appuie sur un partenariat large(1), co-construira des itinéraires et/ou systèmes de production porteurs d’avenir, dans le contexte de quatre bassins de production :

  1.  Bassin Nord-Est : zone de polycultures de finition d’animaux dans des systèmes herbe/cultures et disposant de co-produits
  2.  Bassin Ouest : zone d’élevages intensive orientée sur la finition d’animaux et de systèmes à base de maïs
  3.  Bassin Charolais : zone herbagère du Nord Massif Central caractérisée par la production d’animaux maigres
  4.  Bassin rustique : zone herbagère avec présence de races rustiques et conduites de troupeaux intégrant du croisement industriel

 

Les actions de ce projet ont démarré le 1er janvier 2019 et sont programmées jusqu’au 30 juin 2022.

 

Le travail sera conduit sous pilotage professionnel et scientifique dans le cadre d’un comité de suivi (Interbev, FNB, La coopération agricole, INRAe) et en lien avec le comité de filière bovins viande de l’Institut de l’élevage.

 

(1) Le projet s’appuie sur un partenariat large, associant l’Institut de l’élevage (chef de file) à des organismes de l’enseignement et de la recherche (INRAe, Arvalis-Institut du végétal, LEGTA du Bourbonnais (Moulins) et Georges Pompidou (Aurillac), des Chambres d’agriculture et leurs outils expérimentaux (Pays-de-la-Loire, Cantal, Saône-et-Loire (ferme expérimentale de Jalogny), Maison de l’élevage de la Vendée (ferme expérimentale des Etablières)), ainsi que des Organismes de producteurs (Ter’Elevage, CAVAC-Bovinéo, FEDER, Sicarev, SCA « Les Eleveurs du Pays vert », EMC2 Elevage, CAL).

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