Des charolaises avec 100 % de vêlage à 2 ans
Le vêlage à 2 ans concerne la totalité des génisses de Laurent Schmitt depuis trois ans. Cela ne pénalise en rien leur carrière qui gagne ainsi un veau supplémentaire et n’empêche pas pour autant d’obtenir des poids de carcasse satisfaisants côté réformes.

Laurent Schmitt et son fils Maxime. «Sur l'élevage je ne vise pas forcément pour mes génisses de renouvellement des croissances de très haut niveau mais je cherche à ce qu’elles soient les plus régulières possibles.»
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F. d'Alteroche

Génisses de 22 mois en fin de gestation : leur ration repose d'abord sur de l'herbe, qu'elle soit pâturée ou enrubannée.
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F. d'Alteroche

À l'image de cette génisse d’à peine 2 ans prête à vêler, les croisées Redyblack-charolaise se maintiennent facilement en état.
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F. d'Alteroche
« Cela fait une dizaine d’années que j’ai initié le vêlage à 24 mois. Depuis trois ans, cela concerne 100 % de mes génisses », souligne Laurent Schmitt, éleveur de charolaises à Remeling, en Moselle à 5 kilomètres de la frontière allemande. Un choix d’abord motivé pour des raisons financières. « Entre sa naissance et son premier vêlage, une génisse coûte mais ne rapporte rien. Autant réduire cette période, surtout quand le poids des animaux permet de le réaliser dans de bonnes conditions. »
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