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Astuce d'éleveur : « Une ouverture et fermeture de trappes synchronisées au-dessus de mon étable »

À Égliseneuve-d’Entraigues, dans le Puy-de-Dôme, Denis Guittard, éleveur de vaches aubracs, a résolu le fastidieux travail d’ouverture manuelle de ses trappes à fourrages en installant un système d’ouverture synchronisée simple et efficace.

 

Les traditionnelles granges du Massif central se caractérisent souvent par une étable au rez-de-chaussée et une remise à foin à l’étage. Entre les deux, des trappes permettent de distribuer directement le foin dans les auges. Ces étables sont toujours utilisées, notamment pour les génisses d’élevage et les reproducteurs qui sont à l’attache. « Pour distribuer le foin, j’étais contraint d’ouvrir chaque trappe une à une et de faire l’opération en sens inverse une fois la distribution terminée. À la longue, je sentais une fatigue au niveau du dos et je voulais simplifier ce travail qui devenait de plus en plus pénible avec l’âge », explique Denis.

 

 

 

L’éleveur s’est donc équipé d’un palan électrique et a relié toutes les trappes à l’aide de ficelles à un câble coulissant. Ce dispositif permet de les ouvrir et de les fermer toutes à la fois sans effort. Seul l’envoi du foin dans les auges en contrebas par la trappe reste manuel. Les trappes restent fermées entre les épisodes de distribution.

 

 

 

« À l’aide du palan électrique, je rembobine le câble. Les ficelles reliées aux trappes se tendent et ces dernières s’ouvrent. L’opération inverse de débobinage permet de refermer toutes les trappes simultanément », détaille Denis. En comptant le temps de distribution du foin qui se fait à la main, ces opérations prennent en tout une vingtaine de minutes.

 

 

 

​​​​​Côté éco

Il faut compter entre 200 à 250 € pour l’achat d’un treuil à câble électrique, des isolateurs pour maintenir le câble de traction sur les charpentes et des poulies. Les ficelles sont du matériel de récupération. Il n’y a aucun coût d’entretien.

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