GDS
Une partition jouée collectivement dans l’intérêt de chacun
Le Groupement de défense sanitaire du Cantal, présidé par Michel Combes qui assumé également la présidence nationale, avait invité mardi 29 mai à Condat, le directeur de GDS France.
Parodiant Kennedy, le directeur de GDS France lance : “Ne vous demandez pas ce que votre GDS peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le GDS. Vous êtes chacun des sentinelles.” Invité à Condat, à l’assemblée générale du Groupement de défense sanitaire du Cantal, Marc-Henri Cassagne répond ainsi à ceux qui, victimes de malchances répétées, se demandent bien ce que le GDS a pu faire pour eux... Car comme l’a expliqué l’intervenant, l’aventure est, plus que jamais, mutuelle et collective. “Le danger, dans les années 50, il venait de son voisin, forcément moins bon éleveur que nous... Puis, il est venu des autres départements, moins bons que le nôtre ; puis les régions et aujourd’hui les pays, avec une mondialisation qui accentue les risques sanitaires. Et quand on imagine que la FCO vient d’Angleterre, on apprend qu’elle a été importée là-bas depuis la Chine ou que les soucis de nos voisins belges étaient eux-mêmes importés d’Afrique du Sud.”
Un modèle qui fait école
“Le modèle sanitaire français est envié et devrait faire école”, affirme Michel Combes, président du GDS 15 et président national des groupements, reconnus Organisme à vocation sanitaire (OVS). Le schéma des GDS qui séduit l’Europe pourrait en effet être reproduit dans d’autres pays membres. Il s’appuie sur un réseau constitué au plus près du terrain, grâce aux relais départementaux. “Si l’échelon régional sera le plus reconnu, celui des départements revêt une importance capitale. Nous nous sommes battus pour conserver cette proximité tandis qu’une régionalisation totale était proposée”, développe le président Combes. Il souligne en revanche la baisse conséquente des aides départementales (qui frise les - 55 %), rappelant au conseiller général, Jean Mage, que ces sommes ne servent en aucun cas au fonctionnement de la structure, mais profitent directement aux éleveurs. Le représentant de l’assemblée départementale s’empresse de rappeler les 2 millions d’euros d’enveloppe budgétaire alloués à l’agriculture, dans le cadre d’une compétence qui n’est pas obligatoire et un contexte de raréfaction de l’argent public : “La baisse des aides est la conséquence directe d’une baisse de nos dotations d’État.” Anne-Marie Richard, directrice départementale de la solidarité et de la cohésion sociale, salue la gestion “rigoureuse, coordonnée et collective” du GDS, renouant avec l’idée évoquée plus tôt. Une politique qui porte ses fruits, puisque la représentante de l’État parle d’un “état sanitaire très satisfaisant dans le Cantal”.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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