Des orientations qui tendent vers une gestion durable de la forêt privée
Les propriétaires forestiers privés du Cantal étaient réunis en assemblée, jeudi 21 juillet au cinéma de Riom-ès-Montagnes.
“Le bois se vend bien”
Depuis peu, les adhérents peuvent d’ailleurs en prendre connaissance, au niveau national certes, mais surtout à l’échelle départementale via le site internet de la forêt privée française. Son concept a été présenté à Riom-ès-Montagnes à l’occasion de cette réunion. Le site existe depuis plusieurs années, mais il était, jusqu’ici, assez peu actif. Il est devenu un des outils parmi les plus utiles pour aider les forestiers à vendre leur bois. Et globalement, le bois se vend bien ! Cela tient en partie aux nouvelles préoccupations écologiques des consommateurs qui reviennent vers ce matériau pour la construction et le chauffage. “Si ce n’est le cours du hêtre, le cours du bois est stable ou en progression”, affirme Jean-Pierre Juillard, propriétaire forestier et membre du syndicat. L’après-midi même, celui-ci proposait la visite de ses parcelles de Saint-Étienne-de-Chomeil, au cœur de la forêt d’Algères sur le thème de “la gestion en futaie irrégulière : économie, écologie et résistance des peuplements”. Elle a permis d’aborder l’intérêt d’une Association syndicale autorisée, mais aussi celle de la certification PEFC, gage d’une gestion durable des forêts. Exigée par la plupart des revendeurs, la certification devient un atout de vente incontournable pour les propriétaires forestiers avec des consommateurs de plus en plus consciencieux vis-à-vis de la provenance du bois. D’autant que, dans le Cantal, si la plupart des forêts publiques sont aujourd’hui certifiées, les propriétaires forestiers privés sont en retard...
Forêt sous surveillance
Les participants à la visite de la forêt de Jean-Pierre Juillard ont également pu découvrir les quelques hectares que forme la première parcelle de référence Afi (Association futaie irrégulière) en Auvergne. Cette parcelle est un terrain d’études consistant à suivre l’évolution des forêts via des recherches, des mesures et des inventaires. Le Cantal dispose également du premier marteloscope d’Auvergne. Cet outil de concertation consiste à partager les avis de plusieurs personnes sur la gestion d’une même parcelle.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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