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« Contrats non respectés, producteurs méprisés ! »

Le 26 janvier, à l'appel de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes, la mobilisation s'est organisée à Clermont-Ferrand en soutien aux producteurs de Coopal dont les contrats de productions sont bafoués par leur opérateur Terra lacta.

Le 26 janvier, à l'appel de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes, la mobilisation s'est organisée à Clermont-Ferrand en soutien aux producteurs de Coopal dont les contrats de productions sont bafoués par leur opérateur Terra lacta.
Le 26 janvier, à l'appel de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes, la mobilisation s'est organisée à Clermont-Ferrand en soutien aux producteurs de Coopal dont les contrats de productions sont bafoués par leur opérateur Terra lacta.
© C.Rolle

« Mépris », « écoeurement », « trahison » : ces mots revenaient en boucle le 26 janvier sur la place de Jaude ou près de 200 agriculteurs s'étaient rassemblés à l'appel de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes pour soutenir les 300 producteurs de la coopérative laitière Auvergne Limousin (Coopal) empêtrés dans un différend avec leur opérateur la SLVA, filiale de Terra lacta. L'objet de la discorde ? Un prix du lait payé bien en deçà des prix pratiqués par d'autres opérateurs et qui ne correspond pas au prix convenu dans un contrat négocié et signé avec la SLVA en avril 2020 ; contrat par lequel les producteurs s'engageaient à produire un lait valorisé lait de montagne, sans OGM, selon un cahier des charges strict.

Lourde dette envers les producteurs
Mais le respect de ce contrat  n'aura duré que quelques mois : en août de la même année, la SLVA décide unilatéralement de s'asseoir sur les accords et de ne pas tenir compte des indicateurs de fluctuation des coûts et des cours prévus dans le contrat pour fixer le prix.
Une première puis une deuxième médiation sont alors tentées, en vain pour les producteurs qui, bien décidés à faire valoir leurs droits, portent l'affaire devant le tribunal judiciaire. « Cette attitude de Terra lacta et de sa filiale SLVA est une trahison du système coopératif. Je suis écoeuré de voir qu'une coopérative exploite une autre coopérative, rage Stéphane Joandel, président de la section laitière régionale. Il suffirait de cinq centimes supplémentaires par litre pour que les producteurs de la Coopal retrouvent un prix correct, mais la SLVA a choisi de faire pourrir la situation et de jouer la carte de l'épuisement auprès des 300 familles ».
Une attitude « totalement méprisante » concède Éric Richard, président de la FDPL 43. « Le dommage se chiffre actuellement à près de quatre millions d'euros d'impayés soit 12 600 EUR de perte pour chaque éleveur Coopal ! C'est inacceptable. Si la justice n'apporte pas de réponse favorable aux producteurs, cela voudra dire que la loi Égalim ne sert à rien. Les producteurs n'auront plus confiance ni dans la contractualisation ni dans la montée en gamme », peste le président altiligérien

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