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Agriculture : échanger ses data pour améliorer la valeur ajoutée

Mesurer, comparer, progresser dans ses techniques culturales : les enjeux de data bien exploitées sont multiples. Afin de les valoriser, les données doivent être échangées. C’est là qu’intervient Agri-consent qui permet aux agriculteurs de garder la main sur leurs data.

« Des milliers de data sont collectées sur chaque hectare de ma ferme », rappelle Rémi Dumery. Cet agriculteur du Loiret est l’un des pionniers du numérique en agriculture. Depuis son installation en 1989, le céréalier a multiplié les expériences. Il simule d’abord son revenu agricole lors de la réforme de la PAC en 1992. Les calculs s’effectuent alors sous DOS, un système que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ! L’agriculteur crée ensuite un argus phyto puis un logiciel de gestion, Dumargest.

Pour être utiles, les data doivent être structurées

Les data restent encore aujourd’hui l’outil qui permet à Rémi Dumery de faire évoluer ses pratiques. « On ne gère que ce que l’on mesure », résume le cultivateur. Mais pour apporter un service à l’agriculteur, les données doivent être structurées. « Les data doivent être collectées de manière dynamique pour pouvoir prendre les bonnes décisions sur nos conduites de culture. Une fois qu’on a bien compris l’enjeu, on remonte la chaîne. On fait attention de bien capter les data, de bien les stocker et de bien les transférer. L’objectif est de pouvoir s’en servir ou de pouvoir les échanger avec des tiers de confiance qui, eux, vont générer de la valeur pour l’exploitation. »

Gérer les consentements et éviter les doubles saisies

L’agriculteur doit, cependant, rester maître des données de sa ferme. L’exploitant doit pouvoir échanger ses données avec des tiers en toute confi ance et en toute sécurité. C’est le credo d’Agri-consent. « Notre portail gratuit permet à des agriculteurs, comme Rémi, de gérer les consentements vers leur coopérative, leur centre de gestion, un institut technique ou tout organisme public », explique Sébastien Picardat, directeur général d’Agdatahub, l’entreprise qui a conçu Agri-consent. L’autre intérêt réside dans la limitation des doubles saisies. À partir d’un point unique, un agriculteur partage donc ses informations vers l’ensemble de ses partenaires habituels, via la portail web Agriconsent. Capter la donnée exige du temps, qui peut néanmoins être optimisé. Rémi Dumery est encore dépendant de cartes SD ou de clés USB sur ses engins agricoles. Avec l’automatisation de la collecte des data, la notion de consentement deviendra encore plus importante. « Au final, on aura de plus en plus besoin de se comparer, d’avoir des références communes. Elles nous permettront, par exemple, de qualifier la rentabilité de l’agriculture de précision sur une exploitation comme la mienne. » L’agriculteur en est persuadé : « Les data vont changer l’agriculture. Mais, elles n’ont de valeur que si elles sont partagées. »

Lire aussi - Collecte de data : quels risques pour l'agriculteur ?

 

Agri-consent : un portail pour visualiser l’ensemble de ses consentements
Avec Agri-consent, l’agriculteur dispose d’un point d’accès unique à l’ensemble de ses consentements. L’agriculteur reste propriétaire de ses data et les diffuse vers les organismes de son choix. Agriconsent est gratuit pour les exploitants agricoles. Le portail poursuit trois buts : maîtrisez l’usage de vos données agricoles, protégez les données de votre exploitation ainsi que suivre et administrer vos identités numériques et vos consentements. Agri-consent respecte les principes de la charte d’utilisation des données agricoles Data-Agri. Ce label apporte plus de lisibilité, de transparence, de maîtrise et de sécurité autour de l’usage des données des exploitations agricoles. Sa gouvernance est assurée par la profession agricole.

Plus d’informations disponibles sur agri-consent.eu

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