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Essor des produits "locaux" : le Poulet drômois de mon enfance se perche en gamme

La gamme Poulet de mon enfance, fruit de l’association entre la coopérative Valsoleil et l’abattoir Bernard Royal Dauphiné (BRD) dans la Drôme, poursuit sa progression.

Les poulets de mon enfance dans le jardin d'hiver de Damien Benezet, le premier éleveur Valsoleil à s'être lancé.
Les poulets de mon enfance dans le jardin d'hiver de Damien Benezet, le premier éleveur Valsoleil à s'être lancé.
© BRD

L’expérience conduite avec l’éleveur Damien Bénezet depuis 2019 pour élever autrement du poulet conventionnel – notamment avec un jardin d’hiver – a permis d’établir un cahier des charges satisfaisant aux objectifs.

En septembre 2022, 20000 poulets sont produits par semaine, provenant de 8 élevages et 12 bâtiments de 1200 m² situés à moins de 60 km de l’abattoir Bernard Royal Dauphiné (BRD). Celui-ci prévoit une croissance de 10000 poulets supplémentaires par semaine d’ici juin 2024, puis 20000 poulets de plus entre juin 2025 et juin 2026.

 

 
Essor des produits "locaux" : le Poulet drômois de mon enfance se perche en gamme
© BRD

 

Un surcoût de 25 % répercuté au consommateur

Cette gamme qui renouvelle l’élevage conventionnel est destinée à mieux répondre aux attentes des consommateurs. Elle vise plus de bien-être animal et des éleveurs, avec une régionalisation de l’offre.

 

 
Essor des produits "locaux" : le Poulet drômois de mon enfance se perche en gamme
© BRD

 

Cela se traduit par une densité réduite, un jardin d’hiver, de la lumière naturelle. Le perchage et l’enrichissement du milieu avec substrats de picage seront généralisés d’ici 2025. Les volailles de souche à croissance lente consomment des céréales drômoises sans OGM et il ne devrait plus être utilisé d’antibiotiques courant 2023.

Ces poulets sont élevés durant 45 à 55 jours pour atteindre un poids vif moyen de 1,850 kg. Le surcoût de cette production par rapport à l’élevage conventionnel est estimé à 25 % et est répercuté au consommateur. Quant à la rémunération des éleveurs garantie via une convention tripartite éleveur-coopérative-abattoir, « son niveau est supérieur à celui du standard conventionnel » affirme l’abattoir.

 

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