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Vin sans alcool : le dry january prend de l’ampleur

Le dry january fait de plus en plus d’émules et les vins no-low progressent. Ce sont deux enseignements de l’observatoire de la Maison Chavin, réalisé par l'institut de sondage CSA.

<em class="placeholder">Mathilde Boulachin, fondatrice dirigeante de la Maison Chavin</em>
Mathilde Boulachin, fondatrice dirigeante de la Maison Chavin, a présenté les résultats de l'observatoire Maison Chavin-CSA.
© Capture d'écran

« 44 % des personnes interrogées ont l’intention de suivre, partiellement ou en totalité, le dry january en janvier 2026 », a annoncé Mathilde Boulachin, fondatrice dirigeante de la Maison Chavin, lors d’une conférence de presse le 3 décembre 2025. Ce chiffre est issu d’un observatoire conduit pour la seconde année par l'institut de sondage CSA pour la Maison Chavin, sur un échantillon de 1 000 personnes de plus de 18 ans. Par ailleurs, 30 % des sondés auraient déjà participé à ce mouvement, contre 19 % lors de la première édition de l’observatoire, l’an dernier. « On assiste à une montée progressive de nouvelles personnes dans le dry january », confirme Mathilde Boulachin.

Le dry january est un évènement suivi par des jeunes et des femmes

Parmi les participants au dry january, on retrouverait 55 % de femmes. De même, le profil serait majoritairement jeune, avec les moins de 49 ans majoritaires. « Ce sont des CSP +, consommateurs de vin » ajoute la dirigeante, qui rappelle que la première édition du dry january date de 2013, mais qu’il n’a vraiment été adopté en France que depuis trois ans.

L’observatoire s’intéresse également à la déconsommation. 36 % des Français auraient diminué leur consommation d’alcool en 2025 par rapport à 2024, « soit 19 millions de Français de plus de 18 ans », extrapole Mathilde Boulachin. 10 % auraient totalement stoppé leur consommation et 39 % souhaiteraient diminuer en 2026. Ce qui fait dire à la dirigeante que l’on note « une accélération de la modération ».

34 % des sondés ont déjà bu du vin sans alcool

Autre information : le vin sans alcool progresse. 34 % des personnes interrogées en auraient déjà consommé, soit une hausse de 9 % en un an. 19 % en consommeraient régulièrement. « Cela représente 10 millions de personnes majeures, se réjouit Mathilde Boulachin. C’est une croissance significative ! » 7 % des sondés boiraient même des vins sans alcool au moins une fois par semaine.

L’institut de sondage a dressé le portrait-robot de ce consommateur : 52 % sont des femmes, 49 % ont moins de 35 ans et 78 % ont moins de 49 ans. « Ce sont des flexibuveurs, car ils consomment à 95 % du vin, conclut la dirigeante. Ce ne sont pas des buveurs de soda que l’on séduit avec ce type de produit. »

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