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Risque de sécheresse : le gouvernement accorde 100 millions d’euros de plus aux agences de l’eau

A l’issue d’une réunion interministériel, le gouvernement débloque des moyens pour les agences de l’eau afin de mieux préparer les territoires au risque de sécheresse.

© V. Marmuse/CAIA (archives Reussir)

« Risque de sécheresse : le gouvernement permet aux agences de l’eau d’engager un budget supplémentaire exceptionnel de 100 millions d’euros et nomme un délégué interministériel » annonce le gouvernement dans un communiqué.

Dans le contexte de tension sur les marchés alimentaires sur fond de guerre en Ukraine, les ministres Barbara Pompili, Julien Denormandie, Agnès Pannier-Runacher et Bérangère Abba ont réuni le 13 avril les préfets coordonnateurs des sept bassins hydrographiques métropolitains afin de mieux préparer les territoires au risque de sécheresse. La recharge des nappes d’eau souterraines de cet hiver a été modeste, rappelle le communiqué du gouvernement. Par ailleurs, selon les prévisions de Météo-France, le scénario le plus probable pour le printemps est une période plus sèche et chaude que la normale.

En prévision de cette situation, les ministres annoncent avoir décidé d’augmenter en 2022 de 100 millions d’euros le plafond des dépenses des agences de l’eau.

A quoi devrait servir cette enveloppe ? Le gouvernement cite dans son communiqué :

  • Accompagner les filières agricoles dans leur stratégie d’adaptation au changement climatique
  • améliorer la résilience des territoires et la gestion de la ressource en eaux grâce notamment à l’optimisation des retenues existantes ou à la création de nouvelles retenues
  • soutenir les collectivités territoriales dans leurs initiatives (lutte contre les fuites dans les réseaux, interconnexions de sécurité)
  • améliorer la résilience des milieux naturels (désimperméabilisation des espaces urbains, déconnexion des eaux pluviales pour infiltration…)

     

Par ailleurs, le gouvernement annonce la nomination en conseil des ministres hier du préfet Frédéric Veau, délégué interministériel en charge du suivi des actions et travaux engagés dans le cadre du Varenne de l’eau. Fixées par un décret publié le 23 avril, ses missions : assurer le déploiement de l’ensemble des mesures arbitrées en conclusion du Varenne, coordonner l’action commune des services de l’Etat « au service d’une politique ambitieuse en termes d’adaptation de l’agriculture au changement climatique et d’accès aux ressources en eau mobilisables pour l’agriculture sur le long terme ».

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