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Participer au recensement des résidus avec Securbio

L’outil Securbio répertorie les traces de pesticides dans les produits biologiques. À terme, il pourrait permettre une meilleure gestion des risques de contamination des vins.

Identifiés sur raisins, moûts ou vins, les résidus de pesticides non autorisés en agriculture biologique peuvent entraîner le déclassement des lots. L’outil Securbio a été développé par l’Itab (Institut technique de l’agriculture biologique) et le Synabio (Syndicat national des entreprises bio) afin de recenser les traces de contaminants. Muni de bulletins d’analyse, « n’importe quel acteur peut alimenter la base de données, les producteurs comme les organismes certificateurs », explique Rodolphe Vidal, chargé de mission à l’Itab.

Attention aux contaminations croisées

Dans les exploitations vitivinicoles, le principal enjeu repose sur les contaminations croisées. Outre le voisinage des vignes conventionnelles, il faut faire très attention au matériel de chai. « Un matériel d’occasion, ou ayant servi avant la conversion en agriculture biologique, peut suffire à contaminer un vin », précise le chargé de mission. Du bon sens pour le spécialiste, mais à terme, l’outil Securbio devrait permettre de guider les exploitants pour leur permettre d’anticiper les risques. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’une base de données alimentée par les professionnels eux-mêmes, les vignerons disposent déjà d’un guide pratique et d’une grille d’autodiagnostic, accessibles sur le site. « Nous n’avons pas une réactivité suffisante pour faire de la gestion de crise rapide et efficace. L’objectif de Securbio serait plutôt de réaliser des bilans post-contamination afin que les participants restent vigilants en cas de risque identifié », observe Rodolphe Vidal.

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