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Demain
La cytométrie de flux couplée à l’identification par PCR des Brett

 

La société Partec a mis au point un kit d'analyse pour identifier la présence des levures d'altération Brettanomyces par PCR qui s'utilise en complément de la méthode de détection des levures par cytométrie de flux. « Ce kit est testé sur de nombreux échantillons de vin notamment par le Centre œnologique de Bourgogne pour être validé et lancé prochainement », précise Christophe Gerland, directeur d'Intelli'Oeno. Au lieu d'une simple analyse par cytométrie, ce sont deux analyses qui peuvent désormais être réalisées sur ce même appareil : la première permet de dénombrer les levures vivantes présentes dans l'échantillon de vin ; la deuxième permet de détecter si ces levures sont des Brett. Une seule condition toutefois : l'utilisateur doit être équipé d'un thermocycleur pour amplifier l'ADN extrait. En effet, l'analyse d'identification des levures par PCR proposée par Partec se déroule en 4 étapes et dure environ 5 heures : l'extraction de l'ADN, l'amplification de l'ADN, la liaison de cet ADN à des billes fluorescentes et la lecture du résultat sur le CyFlow Oenolyser (appareil de cytométrie de flux). La lecture du résultat est directe : il s'agit de Brett si le résultat apparaît sur la droite de l'écran.

Un test moins cher

« Ce test a été développé en réponse à la demande de clients de pouvoir s'assurer que les levures viables détectées préalablement par cytométrie sont bien des Brett. Il coûte environ 10 euros, celui qui précède coûte 5 euros, ce qui permet de proposer des analyses aux viticulteurs à moindre coût » précise Christophe Gerland. Autre avantage mis en avant : cette méthode évite le problème des faux positifs (c'est à dire l'identification d'ADN de levures mortes) puisque le test n'est réalisé que si des levures viables ont été détectées par cytométrie préalablement. « La cytométrie peut aussi être intéressante pour les laboratoires équipés de PCR quantitative, afin de leur permettre de faire un premier tri des vins, moins onéreux, et de ne faire la PCR quantitative que sur les vins contenant des levures viables ».

 

Rédaction Réussir

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