Aller au contenu principal

[VIDEO] Mélanie Costanzo est passée des Beaux-Arts à l’agriculture

Mélanie Costanzo est devenue arboricultrice à la suite de son père. Son parcours ne la destinait pourtant pas à reprendre la ferme familiale, située à le Poët dans les Hautes-Alpes. Après avoir étudié les Beaux-Arts à Marseille, elle a décidé de produire des pommes et des poires. Sur cette ferme familiale, elle développe désormais l’agriculture biologique. Découvrez ce nouveau portrait vidéo de notre série consacrée aux coopérateurs.

« C’est là que je suis la plus heureuse, avec mes vergers, mon clocher et mes montagnes. Je suis donc revenue sur l’exploitation familiale », explique Mélanie Costanzo. La jeune agricultrice est installée sur une trentaine d’hectares, avec du fourrage et des céréales. Mais, les hectares de vergers pommes et poires restent l’activité qui la passionne le plus. « J’ai besoin de ce contact permanent avec la nature. J’apprécie également ce jeu permanent avec la météo ».

Voir aussi :
Benoît Vesval, éleveur laitier : « ma coopérative, un soutien au quotidien »
Producteur de lavande et fier d’être coopérateur

Un verger bio planté : « c’est mon bébé »

Cette production de fruits apparaît bien éloignée de son cursus. Étudiante, Mélanie Costanzo est partie à Marseille pour passer un BTS en design et faire les Beaux-Arts. « J’ai fait les beaux-arts, mais j’ai très vite déchanté. Je me suis aperçue que la ville n’était pas du tout pour moi ! Je me suis donc mise à travailler avec mon père, et ça me plaît », sourit la jeune femme. Mélanie se lance son propre défi et développe l’agriculture biologique. « C’est mon choix, il marque la transmission entre mon père et moi. Je suis donc très du dernier verger planté. C’est mon bébé ».

Voir aussi :
[VIDEO] Magali Broto : « ma coopérative a fait vivre plusieurs générations de viticulteurs »
[VIDEO] « Avec la coop, quand on sème une variété de blé, on sait qu’il y a un débouché »

« À chacun son métier : la coopérative vend et moi je produis de jolis fruits »

Ne connaissant absolument pas le métier, Mélanie a été formée par son père. La coopérative a également eu un rôle important. « J’ai beaucoup appris avec ma coop, les autres adhérents et les techniciens qui m’entourent aujourd’hui ». Aujourd’hui encore, la coopérative reste importante dans le quotidien de Magali Costanzo : « je lui délègue la partie commerciale. Je peux ainsi me concentrer uniquement sur ma production et faire des jolis fruits. À chacun son métier : eux, ils vendent et moi je produis »

Les plus lus

Carte des zones réglementées et vaccinées liées à la DNC au 5 novembre 2025.
Dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) : nouveau cas dans les Pyrénées-orientales, le décompte passe à 102 foyers

Le bilan national de la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) établi le 18 novembre par le ministère de l'Agriculture…

Agriculteur faisant une déclaration de MAEC sur son ordinateur dans le cadre de la PAC.
Aides PAC 2023-2027 : quelles sont les productions affectées par la réforme ?

Après la réforme de la PAC entre 2022 et 2023, les aides PAC ont changé pour 61 % des exploitations, avec 27 % en baisse et 34…

Parc de machines agricoles en élevage laitier en Maine-et-Loire
Coûts de mécanisation en agriculture : « Il y a encore des économies possibles, d’environ 17 600 euros par an et par exploitation dans les Pays de la Loire »

Une étude de l’Union des Cuma des Pays de la Loire pointe des économies sur les charges de mécanisation réalisables pour 60…

Cartes des foyers de FC03 et FCO8 depuis le 1er juin 2025
Les cas de FCO 3 et 8 progressent toujours sur le territoire

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Agriculture en date du 13 novembre, 6709 foyers de FCO de sérotype 3 et 3112…

Carte des cas de DNC en Catalogne au 21 octobre 2025.
Dermatose nodulaire contagieuse bovine : en Espagne, le nombre de cas de DNC grimpe à 17

Le dernier bilan fait état de 17 foyers de DNC enregistrés en Catalogne soit sept de plus en une semaine. 

 …

[Vidéo] DNC et interdiction d’exporter des bovins : « L’Europe menaçait de mettre la France sous cloche », justifie Annie Genevard

Alors que des éleveurs s’offusquent voire manifestent contre la décision d’interdire l’exportation des bovins jusqu’au 4…

Publicité