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"Un concours et une vente de limousines dans ma stabulation"

Franck André, naisseur engraisseur avec cinquante limousines en Haute-Loire fait partie du groupe Sans cornes des Sommets. Huit éleveurs qui unissent leurs moyens pour acheter des taureaux sans cornes. 

Franck André, naisseur engraisseur avec 50 limousines à La Chapelle-d'Aurec (Haute-Loire).
Franck André, naisseur engraisseur avec 50 limousines à La Chapelle-d'Aurec (Haute-Loire).
© F. André

" Installé comme double actif depuis 2010, je suis éleveur à temps plein depuis 2016 avec 30 vêlages en fin d’été et 20 en fin d’hiver. Pratiquement toutes mes vaches sont inscrites. Cela fait une dizaine d’années que j’utilise de la génétique sans cornes pour ne pas avoir à écorner. Depuis, je fais partie de Sans cornes des Sommets, un groupe de huit élevages qui unit ses moyens pour acheter des taureaux génétiquement sans cornes de bon niveau. Cette année toutes mes femelles en vêlage de printemps ont été saillies par un homozygote. Pour le lot en vêlage d’automne, les génisses étaient avec un hétérozygote et les vaches ont pratiquement toutes été inséminées avec des hétérozygotes ou homozygotes.

Comme mes bâtiments d’élevage sont faciles d’accès car à moins d’un kilomètre de la N88, l’axe routier reliant Le Puy-en-Velay à Saint-Étienne, ma principale stabulation (40 x 16 m) est utilisée depuis cinq ans pour une vente de reproducteurs génétiquement sans cornes organisée début septembre par notre groupe Sans cornes des Sommets. On l’associe à un petit concours, reconnu par le herd-book limousin, réservé à ces seuls animaux. Il est ouvert à tous les adhérents du herd-book avec une bonne participation des élevages du GIE Lauv’Lim, un groupe d’une soixantaine d’élevages d’Auvergne et de Lozère qui se sont regroupés pour commercialiser leurs reproducteurs. Nous avions cette année une trentaine d’animaux en concours et 20 pour la vente. Cela demande pas mal de travail en amont pour le bâtiment mais je suis bien secondé par mes collègues avant, pendant et après cette journée. La stabulation est passée au nettoyeur haute pression puis on démonte les tubulaires et on installe un ring de vente avec de la sciure et des gradins en botte de paille. Cette année notre vente était organisée en partenariat avec la Sicafome (marché au cadran de Moulins Engilbert dans la Nièvre). Tous les animaux ont été vendus à une moyenne de 4 450 euros pour les mâles de l’année et 3 200 euros pour les femelles. Douze animaux poursuivront leur carrière hors de nos frontières et quatre mâles ont franchi la barre des 8 000 euros."

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