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Un biostimulant du sol qui fait ses preuves depuis 3 ans

La revitalisation est le cœur de l’activité de Gaïago. L’entreprise a mis au point un biostimulant qui a été testé pendant trois ans dans des parcelles expérimentales chez les agriculteurs, en partenariat avec les distributeurs. A en juger par les résultats probants annoncés ce 20 septembre, Nutrigéo est en mesure de contribuer à la revitalisation des sols.

La pomme de terre est une des cultures qui répond favorablement à l’apport de biostimulant pour améliorer la qualité du sol.
© Vincent Marmuse (archives)

L’entreprise Gaïago, basée à Saint-Malo, vient de publier les résultats d’une étude comparative menée aux champs avec les agriculteurs et les distributeurs agricoles. L’expérimentation lancée en 2020 a porté sur l’utilisation d’un biostimulant pour le sol. « Les résultats démontrent une amélioration de la structure de sol et de la décomposition de la matière organique sur 88 % des parcelles ayant reçu le biostimulant des sols Nutrigéo », affirment les dirigeants de Gaïago.
 

Etude expérimentale en partenariat avec les distributeurs

Plus de 80 acteurs de la distribution française ont contribué à cette étude au travers d’une opération nommée « La terre par-dessus tout » qui consistait à mesurer les bénéfices agronomiques apportés par le biostimulant. Deux indicateurs majeurs ont été observés : les effets sur la structure du sol et les effets sur la décomposition de la matière organique. « Au total, ce sont 1681 fermes de toutes cultures partout en France qui ont participé à l’opération, ce qui représente 2003 parcelles, soit environ 20 000 hectares de surfaces agricoles », précise l’entreprise dans un communiqué de presse diffusé le 20 septembre.
 

Une amélioration dans 88 % des cas

Les mesures et les observations des sols ont été comparés à des bandes témoins. Dans 88 % des parcelles ayant reçu une application de biostimulant, au moins une amélioration a été observée, toutes cultures confondues.

  • Dans 75 % des cas, la structure serait améliorée (mottes de terre plus fines et plus grumeleuses). Ce résultat augmenterait même à 78% dans les sols à dominante argileuse, souvent plus exposés à des risques de compaction ou de tassement.
  • Une meilleure décomposition visuelle de la matière organique serait observée dans 63 % des parcelles traitées, ce résultat étant obtenu en moins de 2 ans d’utilisation du biostimulant.

La gamme de biostimulants « agit par l’activation naturelle des champignons bénéfiques et des microorganismes décomposeurs du sol et vise ainsi la triple performance agronomique, économique et écologique », précise encore l’entreprise.
 

Des sols et des cultures plus sensibles aux bénéfices

Pour le spécialiste du sol, les résultats observés prouvent que le biostimulant « apporte une réponse efficace et durable aux besoins des agriculteurs, en matière de performance économique, écologique et agronomique ».

Une analyse plus approfondie a aussi été menée qui a permis d’identifier les sols et les systèmes de culture où les effets sont encore plus rapides.

  • Pour les sols à dominante argileuse et/ou limoneuse, sujets à des problématiques de structure de sol (compaction, l’hydromorphie, la battance ou l’érosion), le biostimulant apporterait des effets bénéfiques sur la porosité et la stabilité de la structure du sol, facilitant ainsi l’enracinement des cultures et l’infiltration de l’eau.
  • Sur les parcelles présentant un taux faible en matière organique ou des problématiques de décomposition, les effets observés du biostimulant sur l’évolution des résidus et des apports organiques seraient les plus marqués, permettant un enrichissement progressif en matière organique et une augmentation des réserves en éléments minéraux.

Les cultures qui répondent le plus favorablement à l’apport du stimulant sont les cultures industrielles impactées par la qualité des sols. Ainsi, les meilleurs résultats technico-économiques ont été obtenus avec la pomme de terre et la betterave sucrière. Avec ces cultures, « un revenu agricole supplémentaire estimé de 100 à 300€ par hectare » est possible, assure l’entreprise. « La vigne et l’arboriculture bénéficient également d’une très bonne efficacité sur la production et la qualité de récolte car elles sont souvent cultivées dans des sols avec une faune et une flore historiquement fragilisées », ajoutent les rapporteurs de l'étude.

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